Hôtel Lou Calen
« Cotignac : le bonheur de Lou Calen »
Un hôtel, un complexe, un resort, un domaine, un lieu à part, avec ses projets à venir, son tailleur de bière, son futur comptoir à pastis, son grand bistrot en devenir – ce sera pour l’an prochain ou celui d’après -, son Jardin Secret, déjà vivant, managé par Benoît Witz, ses chambres délicieuses à l’esthétique un brin canadienne, entre bois au sol et mobilier sobre, couleurs douces, guère provençale (le propriétaire Graham Porter est originaire de Vancouver, en Colombie Britannique), avec ses vues sur la belles falaise de tuf de Cotignac, ses balcons sereins, sa tour avec sa chambre et salons en étages, sa piscine minérale : voilà un ensemble qui fait le coup du charme.
Il y a encore un bistrot à vins qui fonctionne l’été, des façades anciennes qui renaissent, les chambres pimpantes dans une partie plus récente, toutes rénovées, l’hommage dressé à Huguette Caren, aubergiste des années 1970, qui donna au lieu son nom et son esprit (« lou calen » en provençal désigne la lampe à huile), amenant jadis ici une belle clientèle habituée du proche studio Miraval, comme Henri Salvador, Serge Lama, Brigitte Bardot, les Pink Floyd, The Cure et surtout Joe Dassin qui fut un habitué constant du lieu.
Voilà, donc un lieu de charme, un hôtel en devenir, appelé à grandir, à faire sa mue. On est prêt à tout lui pardonner, son eau chaude sautillante dans ses douches superbes, ses prises d’électricité manquantes, son manque de patine ici ou là. Car ce Lou Calen possède un cachet rare, dans son environnement unique, perché au-dessus du village, noyé dans sa verdure, si proche de la grande-place du si typique village de Cotignac, avec ses beaux platanes, et son jeune service, qui a réponse à tout, mixant compétence et gentillesse avec une efficacité rare. Généreux petits déjeuners, avec un exquis pain grillé, des chèvres frais d’ici et une huile d’olive à tomber. On reviendra chez Lou Calen!