L'Auberge du Port
« Bandol : les 50 ans de l’Auberge du Port »
Cette institution de bord de port qui est le Lipp ou, si l’on préfère, le Sénéquier de Bandol s’apprête à fêter ses 50 ans – ce sera dans 15 jours. Le 1er novembre 1971, Jean-Pierre Ghiribelli rachetait cette auberge marine dont ce chanteur de charme et amateur de sport au carnet d’adresses bien fourni allait faire une table de haute volée, avec le coup de pouce de sa discrète et efficace épouse Nathalie. D’Aragon à Nicoletta, de Bernard Tapie à Enrico Macias, d’Alain Prost à Pascal Olmetta, le meilleur monde de Paris, Marseille, d’amoureux de Bandol, du Var et de la Côte d’Azur, du foot et de la F1 a fréquenté cette table hors norme qui joue le sérieux en cuisine et le petit musée des souvenirs sur les murs.
Le lieu a du chic. La salle intérieure aux airs de lounge dans les tons bleutés possède ses aises. Les tables face au port ont vue sur le marché du mardi comme sur le retour des pêcheurs voisins. On se délecte là de choses exquises et fines, classiques et sans chichi qui fournissent souvent l’occasion de pratiquer l’art du guéridon avec un soin louable. Du bar en croûte de sel, ou de la dorade sous la même forme, jusqu’à la crêpe Suzette, l’art du beau geste en salle est mis en valeur avec science, dextérité et une précision d’orfèvre.
On ajoute la fraîcheur irréfragable des produits servis, les sauces fines et de qualité, les cuissons exactes sus la houlette d’un trio de chefs expérimentés présent là depuis deux ou trois décennies déjà. Fritto misto géant et splendide, calamars frits, poulpe en daube à la provençale, aïoli et sardines grillées, petite bouillabaisse évidemment maison, caquelon gourmand de crustacés, moules marinière servies avec ses frites croustillantes font là bel effet.
On y ajoute d’exquises douceurs, comme la fondante tarte Tatin et les crêpes Suzette, flambées devant vous, déjà nommées. Plus une carte des vins où les bandols les mieux élevés, dont l’exquis Pibarnon rosé, sont là présents au garde-à-vous. Voilà une maison en or!
Je me suis peut être énervé mais quand je vois des jeunes travailler et proposer des menus fantastiques : entrée plat dessert pour 36 euros , je ne vous comprends pas
Venez à Marseille et je vous invite , on ira par exemple :
Nestou, la table de l’ours , origines, ourea
Avec plaisir je vous attends
Cordialement
Bonjour
Tous les jours j’attends avec impatience de vous lire
Mais là non je ne peux pas accepter votre coup de cœur pour ce restaurant et je ne suis pas le seul
Sur un site célèbre il est classé avec raison 91 sur 96 restaurants à bandol , c’est un piège à touristes a cons , c’est une honte de payer pour ce