L'Assaggio à l'hôtel Castille
« L’Assagio (1er): retour à Paris, comme en Italie »
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Giulio Freschi et le semi-freddo © GP
Une halte au charme pour un retour à Paris. Nous voilà à l’Assaggio (la dégustation en italien). Ce fut jadis Il Cortile. La demeure, qui a changé de chaine (Starhotels) et de décor, vient également de se doter d’un nouveau chef. Giulio Freschi, natif de Piacenza, qui a oeuvré dans sa ville natale à l’étoilé Il Theatro, fut, cinq ans durant, le cuisinier de l’ambassadeur d’Italie à Paris. C’est dire qu’il connaît la musique, mitonne la pâte en cousu main, imagine les classiques à sa façon, cuit la pasta et le riz comme il faut.
Parmesane d’aubergine inversée © GP
Pour un déjeuner d’approche, la parmesane d’aubergine « inversée », une parmiginia où l’aubergine le parmesan, le risotto milanaise avec sa moelle panée, les papardelle au ragoût de supions de la mer Tyrrénienne, les tortelli dei Farnese avec ricotta, épinards, coulis de tomate et basilic, comme les sciatelli aux gambas et courgettes assurent joliement.
Pappardelle aux supions © GP
Le service est prompt, actif, la carte des vins abondant en jolis flacons de toute la Botte. Les desserts (semi-freddo au sabayon et fruits rouges, tiramisu au chocolat et mousse, crème caramel) font merveille. Certes, le style maison est riche, comme à la table d’un ambassadeur. Et l’addition en rapport. Mais c’est une mugnificence digne de la Sérénissime.
Tiramisu © GP
