Maison Albar Hôtels - L'Imperator
« Nîmes : l’Imperator, le retour »
Une rénovation ? Une révolution : moderne, drastique, radicale. C’est le même établissement qui accueillit jadis Cocteau, Hemingway, Picasso ou Ava Gardner, au bar, au jardin, dans les chambres, les salons, lors de la féria, lorsque la sage ville de Nîmes, cette sage cévenole, protestante et rigoureuse, qui sort de ses gonds trois jours par an, s’anime et retrouve ici son calme. Revu luxueusement par les Falco de « Maison Albar Hôtels », dont on connaît Odette et le Vendôme à Paris ou le Monumental à Porto, ce bon vieux palace d’antan a gardé son charme années 1930 mais subi un traitement de choc administré par le décorateur-restaurateur argentin Marcel Joulia.
Charme et grâce, chambres sans nul doute standardisées dans les tons bleutés, mais de grand confort et charme, mixant bois et velours, avec leurs fenêtres sur un jardin et les toits de la ville sur l’arrière, sa double piscine, couverte et découverte, son spa estampillé Codage, avec ses masseuses aux doigts d’or, revigorant avec une longue escale en ville (où il faut pas louper la voisine Maison Carrée et le tout récent Musée de la Romanité, si contemporain, si pédagogique), plus un bar Hemingway splendide, un salon d’accueil où prendre ses aises, un ascenseur d’époque qui prend son temps : voilà ce qui vous attend là. Plus des demeures privatives au jardin.
Si vous avez connu le bon vieil « Impé », le choc sera rude, mais ne boudez pas votre plaisir. L’équipe est toujours aux petits soins avec chaleur et sourire, sous la houlette du très motivé directeur Christophe Chalvidal, nîmois, qui fit ses armes jadis en salle au Gavroche des frères Roux à Londres, puis au Martinez à Cannes et qui est revenu au pays. On vous parlait jadis de la « renaissance de l’Impérator » : la voilà, enfin. Et elle vaut le coup d’oeil, l’étape, le séjour, au gré de sa brasserie (l’Impé), de sa table gastronomique (Duende), son bar (Hemingway), les deux premiers signés Gagnaire, de ses équipements de bien être, de son patio où il fait bon vivre. On vous en reparle de ses offres gourmandes. Et vive l’Empereur!