Chez Pradel
« Paris 18e : Pradel, le bon bistrot de la rue Ordener »
Un bon bistrot de Montmartre décrypté par notre communiquant Benjamin Berline, gourmand bavard et voisin de la Butte.
Quand des trombes d’eau s’abattent sur Paris en plein juillet, ce bistrot jovial, fameux des habitants du 18e, apparaît comme un refuge. Avec sa devanture boisée et rouge rétro, cette institution de la rue Ordener joue avec constance la carte de la cuisine de tradition, dans une ambiance bon enfant. A l’heure du déjeuner, on s’y bouscule, on joue des coudes et on patiente au zinc avec un petit ballon tout en papotant avec Nadia et en attendant qu’une place se libère.
Il faut dire que la formule du midi est une affaire. Preuve en est cette foule bigarrée d’habitués de tous les âges qui répond inlassablement à l’appel. Pour quelques euros, on se régale d’une authentique cuisine de bistrot qui ne déçoit guère. Caviar d’artichauts, zeste citronné et asperges blanches, bavette d’aloyau sauce poivre et ses frites fraîches et fondantes, fish & chips fin et craquant avec poisson du matin, à tremper sans scrupules dans sa belle sauce tartare.
Pour les bourses décomplexées, propositions aguicheuses hors menu telles le filet de veau sauce girolles, tomate provençale, faux filet du Limousin grillé ou tartare de boeuf charolais. On arrose le tout de vins au verre sans prétention aucune : frais et agrumé sauvignon blanc ou fruité Saumur aux arômes de framboises. Les desserts se défendent également plutôt bien: crème et mousse au chocolat, pannacotta, tartes myrtilles ou abricots, tiramisu aux framboises séduisent sans mal.
Derrière les fourneaux, on retrouve « Coco », auparavant propriétaire du café du Mont-Cenis qu’il a cédé il y a six ans pour reprendre cette affaire intemporelle (ouverte depuis 1897) sur un coup de coeur. Le soir, plus de formule mais toujours la même cuisine franche et authentique, plus travaillée, avec des tarifs qui montent d’un cran. A noter que cette joyeuse adresse est située juste en face de la Maison des Artistes et accueille chaque mois sur ses murs une nouvelle exposition et un artiste différent apportant une touche chamarrée à cette ambiance déjà haute en couleur. Service dynamique qui distribue plats et petits ballons en terrasse. En prime un excellent café bien serré et noiseté de la Brûlerie du Zinc.
Je vous déconseille cet endroit, surtout si vous avez des enfants. Il est pas cher et pas trop mauvais, c’est vrai, mais au final qualité des ingrédients médiocre, bouffe pré-faite.
La dernière fois, j’étais avec mes deux enfants de 3 et 6 ans, on attendait pour prendre place dans le resto à moitié vide. Le très désagréable propriétaire, avec le culte de sa propre personnalité digne d’un télé réalité de mauvais qualité, nous accueil et nous dis: « vous ne pouvez pas vous assoir, pour trois personnes il faut attendre un peu ». C’est bizarre, je pense, le resto étant à moitié vide. On se met de côté. Après nous, il y a trois personnes et le propriétaire leur donne sans hésiter la table vide en face de moi et me deux enfants qui attendons. Je lui demande des explications, il ne veut pas m’en donner, il me dit que c’est ainsi et c’est tout, comme un petit fascio de quartier. Je lui dit qu’il est très malpoli. Il me répond qu’il n’a rien à f… Et on est partis. Pour résumer: le propriétaire peut sembler sympa à une première visite mais est en réalité quelqu’un de très désagréable et la bouffe médiocre.
Coup de cœur pour ce bistrot qui perpétue la tradition. Accueil chaleureux et service sans faute.
Cuisine réconfortante à souhait .
Très bon restaurant
Accueil chaleureux
Cadre sympathique
Cuisine raffinée et excellente
Service irréprochable
Prix raisonnable
Note 18/20