Poulpette
« Cognac : les étincelles de Poulpette »

L’équipe © GP
Formidable Poulpette ! Cette petite table, dont tout Cognac parle avec émerveillement entre soi et soi, fait l’unanimité autour d’elle. Sa première qualité ? Le côté relaxe du décor d’atelier contemporain où un artisan artiste se démène seul devant vous pour faire plaisir à tous. La cuisine, il est vrai, est étincelante. Antoine Vernouillet, ex étudiant de Sciences Po saisi par le démon de la cuisine, a notamment pratiqué les grands chefs bruxellois comme Jean-Pierre Bruneau à Ganshoren et Pascal De Valkener au Chalet de la Forêt.

Tarama © GP
Ayant suivi en Charente sa compagne native de la région, il change sa carte chaque joue et éblouit son monde à coups d’assiettes vives, fraîches, colorées et légères : la tarama et le foie gras à la moutarde ancienne, les poireaux grillés à l’oxalis et au haddock, le tartare de canard au café et noix de pécan avec sa fine mousse iodée, la barbue de ligne rôtie de la Cotinière avec les derniers petits pois rôtis au cumin et son bouillon relevé de tehina, le tendre quasi de veau des monts verts grillé aux betteraves primeurs, oignons doux et aneth.

La barbue aux petits pois © GP
Il y a encore, en dessert, les myrtilles frottées d’estragon, citron et pavot, plus les noix caramélisées servies avec le café. L’ensemble fait tranquillement merveille. Il y a, bien sûr, ces escortes aimables que font les vins de partout, jouant le naturel et la fraîcheur, choisis à bonne source, comme l’Avenue issue en folle blanche produite par Eric Chevalier en Val de Loire ou encore le Zeff, pur malbec, dit joliment « le vent des jours », du côté de Cahors, mais en appellation » vin de France » dans sa belle et pleine jeunesse ». A goûter, comme le reste, pour le plaisir.

Les myrtilles © GP