Greco
« Tel Aviv : retour chez Greco »
Cette « vraie fausse » taverne grecque, sise dans la banlieue nord de Tel Aviv, on vous en a parlé il y a trois ans. Comme de son annexe d’Herzliya. Le créateur du lieu, Tzviki Eshet, amoureux de la Crète et de la Grèce dans leurs grandes largeurs, a imaginé un décor de cinéma où l’on pourrait tourner un remake de Zorba le Grec. Avec sa grande terrasse, ses tables et chaises comme là-bas, sa vaisselle et ses cartes dans les tons bleutés, comme son service enjoué impressionne. Ce que Big Mama a fait pour l’Italie, ce Greco l’a fait pour la Grèce : une imitation populaire, juste de ton, très gourmande.
Ce qui est servi là, en mezzés et en rafale, est fort réussi : tarama, tzatziki, salade de pommes de terre, oignons pourpres, aneth, ail, moutarde et crème aigre, féta à l’huile d’olive et origan, fava (purée de fèves, à l’huile d’olive, poivre et olives), plus le pain grec façon fougasse à l’huile d’olive, saganaki (le fromage frit). Les régals sont à la fois terriens (souvlaki de poulet de printemps ou de veau en kebab, poulet croustillant et pané avec épices et pickles) ou marins (exquises boulettes de poissons dans leur sauce tomate épicée, calamars frits avec sa crème aux herbes).
On y ajoute un Ouzo d’Halkidi signé Evangelos Tsantalis et des desserts de choix, dont le fameux Kaimaki (yaourt glacé au sirop de framboises et amandes toastées), gâteau de datte, sirop de mélasse, metaksa, glace au lait et noix de pécan ou encore mousse de chocolat grec et noix caramélisées. Yamas et Kali Orexi à tous !
Merci @olivier pour le commentaire de texte explicatif ! C’est réconfortant d’être si bien compris par ses lecteurs…
C’est-à-dire : « une imitation populaire, juste de ton, très gourmande » de taverne grecque.
Que veut dire « vraie fausse » ?