Mansouria
« Soir de Diffa au Mansouria (Paris 11e) »
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Soir de fête entre amis, on dit la « Diffa » au Maroc. Nous sommes au Mansouria chez Fatéma Hal. La maîtresse de maison est là, explique les différentes salades qui constitue les « huit portes du palais », le zaalouk d’aubergines, la confiture de tomate, la salade de poivrons, celle de carottes, de pois chiches et d’herbes, plus la purée de fèves et les fins r’ghaïf qui craquent délicieusement sous la dent.
Et puis le poulet au citron confit et aux olives comme ce plat hérité du protectorat qu’est l’agneau servi avec ses haricots à écosser, sans omettre l’exercice, splendide et fin, du couscous aux légumes, pois chiches et raisins secs, avant les pâtisseries exquises, cornes de gazelle et doigts de la mariée.
En prime, les jolis vins de Volubilis, produits aux celliers de Meknès, gris joliment réglissé, rouge fruité, issu de cabernet sauvignon au nez de griottes. La nuit passe là avec aise comme une brise de velours…
Le cadre est chatoyant, le service agréable, quant aux plats, ils sont originaux, copieux et très bons;
Une seule fausse note: les pâtisseries sont servies sans thé à la menthe, un peu dur à passer après les 8 entrées et le couscous!