Alan Geaam © GP

Alan Geaam n’est jamais où l’on attend. Il bouge, change, avait jadis créé AG le Bistrot, renouvelle sa taverne Nicolas Flamel au cÅ“ur du Marais, dont il doit confier les clés à un jeune chef en vogue, Grégory Garimbay, ancien second de Sylvestre Wahid, met en relief sa table étoilée portant son nom rue Lauriston, tout en développant Qasti (« mon histoire« , en libanais dans le texte), son bistrot doublé d’une épicerie. On le verra peut-être bientôt au sommet de l’INA. En attendant, il nous bluffe en récréant la « street food » libanaise à sa manière agile.

Mezzés © GP

Cela s’appelle Saj, du nom du plat en tôle bombée sur laquelle se cuit le pain libanais, avec lequel il cuit des galettes dites « saj » également, qui ressemblent à des « calzone » italiennes en plus fines et qu’il farcit de choses exquises : comme le zaatar (« manouché »), le labneh, le halloumi avec soujouk (saucisse épicée – superbe !), la kefta (avec viande d’agneau épicée), mais aussi la volaille en shawarma.

Saj kefta © DR

On ajoute les mezzés libanais délicieux en direct de chez Qasti, avec le plus délicat des houmous qui se puisse trouver à Paris, le labneh, le baba ganoush ou moutabal (autrement dit purée d’aubergine), les makaneks (petites saucisses, parfumées à la mélasse de grenade). On goûte là-dessus le formidable château Nakad, issu de cabernet-sauvignon, syrah et merlot, produit sur les coteaux de la Bekaaa dit  » prestige des coteaux », d’un fruité épicé follement séducteur.

Saj halloumi © DR

Et on achève sur le traditionnel baklava ou encore les amusants et très régressifs cookies au zaatar et chocolat. Paix, santé et bel appétit à tous!

Cookie zaatar et chocolat © GP

Saj – la galette libanaise

51 rue de Montmorency
Paris 3e
M°: Hotel de ville, Rambuteau
Tél. : 01 45 66 77 75
Carte : 22 €.  Saj : 7,90-12,50€.
Site : saj.bonkdo.com