L’accueil © GP

On dit, désormais, « les Canailles Pigalle », pour désigner cette maison sérieuse et petite bourgeoise qui a vu naître une annexe gourmande à Ménilmontant. Tout continue ici comme avant. Sauf que, durant la fermeture des restaurants, cette exquise table de quartier, gouvernée par deux anciens du Crillon, puis de Dominique Bouchet, tous deux bretons d’Auray, Sébastien Guillo et Yann le Pévédic laissent le gouvernail des fourneaux à leur chef japonais Tetsuya Yoshida qui cuisine à sa sauce.

Soupe miso © GP

Deux menus du jour sont proposés avec deux entrées identiques (une exquise soupe miso, avec tofu, wakamé, shiitakés, cébettes), deux plats différents (un solide chirashi royal, avec bar, daurade, saumon et poulpe, nori, daïkon, concombre, pickles, radis et wasabi, et un exquis bœuf  au curry à la japonaise, avec bœuf fondant en lamelles,  oignons, carottes, champignons eryngii, oeuf parfait et ciboulette, plus riz blanc).

Boeuf curry à la japonaise © GP

C’est cuisiné avec sérieux, mitonné à partir de produits de qualité. Et, en issue, un solide cheese-cake au thé matcha vous cale un estomac « sérieux » en moins de deux. On a bu là dessus un amusant bordeaux clairet du château de Lisennes, rosé, coloré, frais, issu de cabernet sauvignon, cabernet franc et merlot, vous laissant, in fine, le palais, sans lourdeur. Voilà une bonne occase légère et sérieuse à saisir.

Cheese cake au thé matcha © GP

Les Canailles Pigalle