Café Mirabelle

Marion Goettlé et le nid d’abeilles © DR

On a connu Marion Goettlé, jadis, chez Heimat, près du Palais Royal, au temps de Pierre Jancou. Cette native de Strasbourg, dont le grand-père, Paul Schloesser, fut le big boss alors étoilé de la Maison Kammerzell près de la cathédrale mais aussi de l’Ami Schutz dans la Petite France, a été formée dans de grandes maisons d’Alsace et de Lorraine, comme l’Arnsbourg à Baerenthal et le Cheval Blanc à Lembach, avant de monter à Paris du côté de chez Jean-François Piège, de chez le mussipontain Sébastien Gaudard et du dit Jancou.

Le schneck © DR

Installée depuis trois ans à son compte, elle joue toutes les facettes sucrées de sa région d’origine, mais élargit volontiers sa palette, proposant aussi bien les viennoiseries en général et les croissants en particulier, le schneck, que l’on nomme à Paris pain aux raisins, le kougelhopf, la tartelette au vin chaud, le nid d’abeille – l’autre nom de la tarte tropézienne -, le bretzel, que le mont-blanc marron/passion, le paris-brest à la réglisse, noisette et citron vert, le cheese-cake revu à l’orientale, la tarte vanille et noisette ou encore le chou au café et clémentine.

Saucisse de Morteau, pommes vinaigrette © DR

On y ajoute des déjeuners à emporter, avec plat et dessert, incluant des mets réconfortants sur le mode traditionnel et régional, comme la saucisse de Morteau avec ses pommes vinaigrette à l’alsacienne et sa sauce crémée au raifort, les käseknepfle (quenelles aux fromage à l’alsacienne) au potimarron et guanciale,  les fleischnecke (les escargots de viande constitués de boeuf de pot au feu en pâte à nouille), sans omettre le pavé de saumon au beurre blanc avec gratin dauphinois et salade, plus un brunch du dimanche à emporter, copieux et généreux, qui donne une belle idée des talents variés de la douce Marion. A découvrir!

Brunch du dimanche © DR