Leroy's Business Club
« Paris 8e : Leroy persiste et signe »
Il est le seul « restaurant » ouvert à Paris ces temps-ci. On met le « restaurant » entre guillemets, car il s’agit d’un club privé dans un lieu réservable pour deux, quatre, six personnes, où l’on l’on déjeune et dîne sous les photos souvenirs, celles des « nuits blanches » de Saint-Tropez, celles de Claude Angeli ressuscitant Johnny et les siens. Le lieu, un appartement privé dans un immeuble haussmannien, derrière le George V et le Prince de Galles, ressemble à un temple de la nostalgie, élevé aux années 1980. C’était hier…
Mais, Christophe Leroy, que l’on connut à Avoriaz, à Saint-Martin, à Marrakech, à Paris, jadis, rue de Marignan, à Ramatuelle, bien sûr, dans son ancien moulin de la route des plages mué en table de charme, à Saint-Tropez, où il fut à la fois bistrotier, restaurateur de charme et traiteur, étonne par sa capacité d’adaptation. Certes, ce Normand de la Manche, côté Montpinchon, jadis passé chez Maximin, Ducasse, Senderens, à la Poste à Avallon, au Crillon à Paris, chef au domaine de Bélieu à Gassin puis à la Messardière, demeure obstinément fidèle à la grande cuisine bourgeoise d’antan, celle qui lui va comme un gant. Et à nous aussi.
En temps d’hiver, sa cuisine sonne comme un rappel au temps d’avant, à celui des Dromonts, à Avoriaz, mais avec des clins d’oeil à la Méditerranée et à la Côte Varoise. Avec Pierre-Jean Chalençon, fan de Charles Trénet (qui figure là en portrait et en bonne place), mais surtout de Napoléon dont il a créé un palais à sa mesure, place de la Bourse à Paris, nous avons fêté dignement et Noël et Nouvel An avec un repas de folie qui aurait pu convenir aux deux réveillons, mêlant le produit de luxe et celui plus rustique, sur un mode rustico-sophistiqué fort probant.
Les mets comme des exemples d’une fête gourmande à renouveler ? La brouillade d’oeufs aux oursins, la merveilleuse soupe du berger, se souvenant d’Avoriaz, au chou et lard gras, avec de la truffe banche et un splendide foie gras poché, finement tranché, la divine raclette aux truffes noires, avec sa viande des Grisons, ses pommes de terre, le homard Thermidor aux légumes du pot et encore – on est en période de chasse et ça se fête – le faisan aux poires, plus le vieux comté et son coeur de sucrine au vieux vinaigre balsamique, et, enfin, la figue rôtie au porto et sa moelleuse glace au caramel et beurre salé.
Avec cela, les escortes « habituelles » sonnent comme des rappels. Ainsi, le gai champagne Cattier en magnum, le frais pouilly fumé du Baron de L, le châteauneuf du pape du domaine de la Fagotière au nez sauvage et le noble Petit Cheval, second vin de Cheval Blanc, Saint Emilion vénérable en 2004. De quoi, déjà, fêter dignement l’an neuf avec une gaieté impériale!
Je suis déçu de la présentation des plats qui ne vaut pas vraiment une grande réputation du chef grossier même dans les routiers les places sont plus jolies que ça ça ne ressemble à rien du tout comme à la maison bref c’est parce que il doit être entouré de ce millier de noble exetera car ce n’est pas pour moi un vrai chef même un vrai cuisinier présente des plats bien plus jolis ça nous donne pas envie de manger mais bon c’est comme ça c’est le milieu de la bourgeoisie et de l’argent
@Olivier : « vous aussi » ???
On constate juste sur les photos présentes et passées de C. Leroy la médiocrité et la simplicité des plats, le manque de rigueur sur le dressage et des erreurs manifestes de cuisson.
« Et l’avis laissé sur ces repas, avec force louanges, n’est pas représentatif de la réalité des repas qui y sont servis, à peine à la hauteur d’une brasserie de quartier. »
Donc vous aussi ?
Même la blogueuse Vanessa Besnard aime diner chez Leroy.
La blogueuse ne peut s’empêcher de diner dans les restos clandestins ? On la reconnaît aussi au Palais Vivienne alors qu’un solliste vient chanter à sa table !
https://streamable.com/g8pgle
Bonjour, club privé mais repas payant, ma famille ne paye pas quand on mange à 4 à la table familiale. Bien tenté mais nous ne sommes pas dupes de vos combines et excuse minables. Je travail en hôpital soyez moins superficiel osez affronter la vraie vie, venez faire un tour en réa ou unité Covid
On peut se poser plusieurs questions :
L’activité de ce « restaurant » est elle légalement déclarée ?
Les impôts et taxes sont ils payés ?
Le personnel est-il déclaré ?
Pour ceux qui veulent connaître un peu mieux Christophe Leroy je les renvoie à la lecture du journal Libération de ce jour.
Magnifique idée
Sous quel statut pouvait-il exercer une activité commerciale alors qu’il est interdit de gérer. Faillite personnelle depuis octobre 2020. Votre article va lui rendre service
Monsieur, j’ai bien noté la faute, ma faute…dans votre réponse à Christophe vous écrivez « vous arrêtez à lire » en l’occurrence on utilise le « de » enfin chez moi, dans la basse-cour, plus haut c’est certainement différent….d’ailleurs toutes les règles sont différentes plus haut…mais n’oubliez pas que :quand ceux du haut regardent en bas: ils ne voient que de la merde. Quand ceux du bas regardent en haut: ils ne voient que des trous du cul. »
Vous avez également oublié le mot « été » dans la citation de Sartre.
Cher Christophe, merci de votre sollicitude. Dire que vous avez mis dix ans et dix mois pour découvrir ce blog né en mai 2010! J’espère que vous n’allez pas vous arrêter à lire un seul article ! Sachez que trois posts sont ici publiés par jour, à 6h, 12h, 20h. Et rappelez-vous du mot, sans doute ironique, de Jean-Paul Sartre qui s’exclamait : « jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’Occupation ». Bien à vous cordialement et merci de nous lire.
Bonjour Gilles, je découvre votre blog. Quelle brillante idée de faire un post sur un restaurant clandestin. Je vois également que vous avez des amis qui considèrent qu’on vit sous le régime de l’occupation nazie. Une très belle relecture de l’histoire.
J’espère de tout coeur que cette belle et riche chronique aura toute la notoriété médiatique et l’audience qu’elle mérite. Je suis curieux de voir le devoir de mémoire que tout cela va susciter.
Je vous souhaite une très bonne journée et beaucoup de succès professionnels post pandémie.
Cher Monsieur, je teste évidemment ce que je « note » comme vous dites, la date est bien indiquée sur le blog. Et tout se passe, évidemment, au déjeuner auquel nous étions 3, chiffre bien inférieur à beaucoup de dîners nombreux en famille. Salutations épicuriennes, pour reprendre votre formule sympathique, avec ma bienveillance orthographique.
Pudlo…. On se souvient de ses avis romantiques sur un certain boucher parisien …. Ah ! la paupiette Duncan (comme McLeod : immortelle). Quelques anciens ministres et femmes politiques actuelles doivent se souvenir de débâcles intestinales grandioses en s’étant fourni chez ce boucher Merci Qui ? Merci Gilles pour vos avis éclairés… Je suis boucher charcutier et quand je vois une andouille je me dis que même les cochons ne votent pour les bouchers…. A bientôt chez Leroy ?
Monsieur,
Vu votre réponse vous cautionné ce restaurant déguisé. Vous cautionné également les plats présentés puisque vous les notés. À quelle occasion les avez-vous testés ? Date, heure en toute transparence. Avec qui avez-vous dîné ? En toute transparence.
Salutations épicuriennes
Cher Pollux, c’est très exactement le contraire : les gens qui fréquentent ce « type d’établissement », à savoir un club privé où l’on ne sert qu’une table de 2 à 6 personnes, c’est pour manger et non pour se montrer. Surtout pas. Vous m’avez sûrement mal lu ou trop vite…
On sait pertinemment que les bobos ou les VIP qui se rendent dans ce type d’établissement n’y vont pas pour la nourriture, même vendue à prix d’or. Ils y vont pour y être vus. De même pour certains critiques culinaires prêts à vendre leur âme au diable et à survivre dans leur microcosme doré.
@GILLES MALAISÉ Reconnaissez que lorsqu’on voit la tête des plats on peut commencer à douter de l’honnêteté et du bien-fondé de la critique « culinaire » de Pudlowski. J’avais déjà été étonnée de l’écriture dithyrambique de certains nouveaux « restaurants » attrape-couillons sur Marseille. Ceci confirme donc bien cela. C’est triste. Et laissez le point Godwin à sa place svp. Trop facile.
A @Aude , j’avais un doute mais maintenant…
Et là je commence à douter de la véracité des chroniques de Gilles Pudlowski … j’ai vérifié,celle-ci n’est même pas datée du 1er avril.
Gilles, tu as oublié de donner le numéro de téléphone de la Kommandantur. Ça pourrait intéresser les auteurs des commentaires bien aigris qui, dans les années 40, se seraient ruinés en encre pour satisfaire à leur… Occupation
En plus de votre absence de morale, ce qui ressort de cet article c’est votre absence de palais. Comment vous prendre au sérieux désormais quand vous écrivez des articles dithyrambiques sur des plats si médiocres ? Il y a plein d’endroits à Paris où on mange mieux pour 40€ (en temps normal hein, perso je ne fréquente pas les restos clandestins)
Magnifique article qui tombe à pic dans ce contexte. Merci.
En pleine pandémie fallait oser.
On m’a dit que c’était gratuit pour les étudiants en Médecine ?
Un bon chef dans un cadre chic pour happy few. Ça c’est une bonne idée.
Ca faisait longtemps qu’on n’avait plus entendu parler du charençon…
Lugubre personne.