La table © GP

La franchise de goût, la générosité sans faille, le sens de l’abondance, on les connaît fort bien chez Al Ajami, la première table libanaise historique de Paris, qui fête son centenaire. Tous les délices, veillés par le gourmand patron Fadi Abou, sont désormais livrés à domicile par une équipe sérieuse et attentive, avec ses jolies assiettes colorées, riches, épicées, dosées à point qui forment le plus riant des mezzés à partager.

Moutabal © GP

Ainsi, les classiques du genre, comme le houmous (la purée de pois chiches à la tehina, purée de sésame) – sans ail -, le moutabal (caviar d’aubergine aux grenades, que d’aucuns nomment baba ganoush), le taboulé au zaatar (cousin sauvage de l’origan), le caviar de lentilles jaunes et crumble d’échalotes, la salade fatouche, les kébés à la viande de bœuf,  les sambouseks au fromage, les fatayers aux épinards, la ratatouille à la libanaise, avec poivrons, aubergines et pois chiches, séduisent sans mal.

Chich Taouk © GP

Là-dessus, un arak artisanal ou l’exquis rouge issu de cinsault, les Bretèches, tous deux produits par le château Kefraya font des escortes élégantes et gourmandes. On y ajoute les exquis chich taouk (brochettes de poulet marinées à l’ail et au citron) ou le shish kebab au boeuf Angus. Et, en issue, le mouahalabieh (crème de lait à la fleur d’oranger),  l’osmallieh, léger mille-feuille aux cheveux d’ange, plus les mini baklava craquant au miel, noix et pistache possèdent un franc goût de revenez-y.

Osmalieh © GP

Al Ajami