Paris 7e : Fitzgerald à domicile
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On avait découvert, à la faveur du premier confinement, les plaisirs initiés de ce chic bar néo-années 1930, dédié à l’auteur de « Gatsby le manifique ». Aujourd’hui, rodant sa manière et sa formule, la jeune équipe maison, avec le chef Pierre-Thomas Clément, passé à l’Atelier Robuchon, et le patron, Guillaume Bénard, élève de l’école hôtelière de Glion, près de Lausanne et Montreux, la fraîcheur se lie à la générosité, le classique donne la main à l’air du temps et les produits de saison sont mis en valeur avec fierté.
Ce qui se propose ces temps vaut largement le coup de fourchette. Ainsi, le pâté en croûte de sanglier au foie gras, les fines ravioles de joue de boeuf réduite au vin rouge, le tarama crémeux parfumé à la truffe de saison, l’épais gravlax de saumon, avec choux rave, cerise et grenades, le « black cod » (cabillaud miso) avec son riche risotto à la truffe noire, la volaille jaune des Landes au barbecue avec ses pommes fondantes au jus, sans omettre la tarte citron yuzu, agrumes et saké ou le riz au lait caramel beurre salé.
On ajoute qu’on a bu là dessus un joli et méconnu bordeaux château de Parenchère cuvée Raphaël issu à 65% merlot et 35% cabernet sauvignon, joliment parfumé et charpenté, avec ses notes de sous-bois, de truffe et de cuir joliment fondues, produit aux portes du Périgord sur un domaine de 68ha de vignes sur sols argilo-calcaires. Bon appétit à tous !