Leroy's Business Club
« Paris 8e : Leroy, son retour, son club »
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On l’a suivi partout, à Avoriaz, à Saint-Martin, à Marrakech, à Paris, jadis, rue de Marignan, à Ramatuelle, bien sûr, dans son ancien moulin de la route des plages mué en table de charme, au cœur de Saint-Tropez, où il fut à la fois bistrotier, reprenant l’ancien Fuchs, restaurateur de charme et traiteur, mais aussi animateur des nuits blanches de la station. On l’a découvert jadis à la Messardière, où il signa le repas de mariage de Johnny Hallyday. Normand de Montpinchon, formé chez Maximin, Ducasse, Senderens, la Poste à Avallon, le Crillon à Paris, chef au domaine de Bélieu à Gassin, longtemps adopté par la côte varoise, il revient à Paris dans un lieu un peu secret : un chic appartement de la rue Quentin-Bauchard, sis juste derrière le Prince de Galles et le George V.
L’ambiance ? Celle d’un club chic et exclusif, avec ses beaux salons, ses canapés profonds, ses photos souvenirs, sa table élégante, sa mise de table soignée, ses assiettes Bernardaud, ses bouteilles en magnums choisis, le champagne Cattier à Chigny-les-Roses, le pouilly-fumé du Marquis de Ladoucette, l’Amiral de Beychevelle, le cognac XO de Hennessy. Christophe, qui s’est remis en cuisine avec ardeur, cuisine les produits de luxe qu’il affectionne, les mariant souvent avec d’autres plus rustiques.
On commence ainsi avec les jolies cuillers de tomate en « passata » ou de purée de pommes de terre aux perles de saumon. On embraye sur les crevettes bouquets au beurre demi sel, les saint Jacques aux cèpes, le splendide risotto Carnaroli demeuré al dente, servi avec cèpes cuits et crus, parsemé de truffes blanches. Le morceau de bravoure? Une magnifique poularde de Bresse rôtie au four, flanquée de foie gras et de légumes du jour avec leur jus de truffes et de jolies lamelles de truffes d’Alba, qui vous met aux anges.
Le pain signé Moisan, sous la gouverne des frères Hakkam, accompagne joliment le fromage (comme un camembert joliment affiné, bon sang normand ne saurait mentir), marié aux figues et aux noix en salade. Pour le dessert, Christophe, qui propose un joli pain perdu, avec agrumes et glace vanille, fait également, appel à des pâtissiers amis, comme Cyril Lignac, voisin de la rue de Chaillot, pour son formidable baba au rhum ou encore le MOF troyen Pascal Caffet, ami des Hakkam et présent à Paris, dans le 16e, le 17e et le 13e. Une dernier compliment au service de charme de la vive Karine Belaroussi. Voilà un bien joli retour à Paris!
Exquise, raffinée, précieuse et délicate : on ne peut rêver d’ambiance plus légère et de cousine plus exquise. Merci Karine pour cette inoubliable volupté.
Quel est le « branquignole » qui signe cet article ? , c’est d’une bêtise marinée dans une prétention , pensez vous vraiment écrire un article servant le travail de VRAIS cuisiniers es ??.
Leroy’s Business club, ce n’est pas un peu prétentieux ? L’entre-Soi aurait certes mieux convenu
Bonsoir. Comme il s’agit du seul restaurant ouvert en ce moment, j’aimerais réserver une table pour 8 personnes : moi, un collectionneur et quelques ministres. Le menu à 490 euros me parait tout a fait raisonnable. J’ai bien compris que je pouvais laisser mon masque et mon gel à la maison : chez Leroy, pas de Covid ! Bisous sur la joue (c’est rare en ce moment)
Une belle enfilade à saint-tropes aussi