L'Atelier Alexandre Bousquet
« Biarritz : un dîner de charme chez les Bousquet/Caulier »
Alexandre Bousquet et Isabelle Caulier © GP
Un bonheur aux champs, en terrasse face à la Rhune, la montagne sainte des Basques, et le plaisir de découvrir la cuisine d‘Alexandre Bouquet qu’on découvrit jadis dans le quartier Saint-Charles, avant de le retrouver à Arcangues dans une exquise demeure néo-espagnole: voilà ce qu’on découvre ici. Isabelle Caulier et son compagnon Alexandre sont ici chez eux, dans ce qui fut jadis la demeure aux champs d’André Gahuzère, et où ils ont fait leur nid avec aise, créant leur univers, avec un labo de cuisine apparente, plus une vaste terrasse ancrée sur le magnifique paysage basque.
La terrasse © GP
On sait qu’Alexandre, natif de Lavaur dans le Tarn, passé chez Thierry Conte au Cuisinier François, chez Gérard Boyer aux Crayères à Reims, puis chez Michel Guérard à Eugénie-les-Bains, cuisine avec une précision d’orfèvre des produits de haute tenue. On sait aussi qu’Isabelle, aveyronnaise de Saint-Geniez-d’Olt et petite fille d’aubergistes de tradition, accueille avec le sourire et règne sur la demeure avec l’évidence du naturel, en hôtesse hors pair, conférant charme, sourire, finesse, distinction et caractère au lieu.
Amuse-gueule © GP
Autant dire qu’on est vite là sous le charme. La cuisine, au gré de menus malicieux livre des choses fines, exquises, savantes, jouant souvent le sucré/salé avec une adresse d’équilibriste souvent virtuose. Melon au céleri et truffe d’été (pas vraiment utile, cette dernière, car le melon, si fruité, domine le tout avec joliesse), foie gras, huître, coco, crevette, fenouil et groseille, bar de ligne légèrement « croûté » de boudin, potimarron, figue ou encore ris de veau, carotte et citron intriguent, remuent et finalement séduisent.
Ris de veau © GP
En dessert, on se laisse happer par la composition mêlant framboise, poivron et cassis comme par le classique soufflé chaud au Grand Marnier avec son sorbet à l’orange. Là-dessus, côté vins, on fait confiance à la région, aussi bien avec l’irouléguy blanc Ardan Harri que le rouge Arretxea pour escorter le tout avec plaisir. Voilà un lieu de charme, où cuisine, vins, service, décor et accueil sont en plein accord.
Soufflé au Grand Marnier © GP
