> > > > La Belle Meunière
1

La Belle Meunière

« Royat: la belle table de Laurent »

Article du 9 juin 2011

Laurent Jury qui fut le bon chef discret et précis de la Bergerie de Sarpoil, a gardé sa maison bucolique sous le coude, mis sur place un apprenti à lui (qui a vite gagné l’étoile ) et a repris la fameuse Belle Meunière de Royat, sis à 5 km de Clermont-Ferrand, imaginant des chambres dédiées à des personnages qui se hasardèrent ici même (Coco Chanel, Georges Pompidou…). Sa belle demeure classée, millésimée 1910 pour la salle à manger, a gardé le charme d’antan.Yves y pratique une cuisine d’aujourd’hui pleine d’invention, qui prend en compte les racines auvergnates.

Homard bleu avec sa béarnaise d’herbes à l’huile de noix, sa macédoine de girolles et ses lentilles vertes du Puy, bar à l’infusion de morilles, bourgeons de sapin, émulsion de réglisse ou encore suprême de pigeon mi-fumé au foin avec ses pois blonds de la Planèze, sa cuisse en pastilla au jus de cistre ont du répondant. On ajoute l’abricot au miel de lavande et crème glavée aux amandes, plus une carte de vin tentatrice. Assez pour se donner envie d’avoir là ses habitudes.

La Belle Meunière

25, avenue de la Vallée
63130 Royat
Tél. 04 73 35 80 17
Chambres : 140-170 €
Menus : 19 (déj.), 39, 57, 69 €
Site: www.la-belle-meuniere.com

A propos de cet article

Publié le 9 juin 2011 par

La Belle Meunière” : 1 avis

  • Gaubert

    Un restaurant extrêmement décevant. Le menu « voyage de l’Auvergne à l’Asie » n’est qu’une tentative grossière d’un chef qui n’a soit jamais voyagé en Asie, soit il y a trop longtemps pour se souvenir ce qui fait les fondements des harmonies de cette(ces) culture(s) gastronomique(s). C’est caricatural, insipide, les poissons trop cuit (une insulte à la cuisine asiatique), bref une fusion vraiment ratée. Pourtant la thématique est riche et l’idée plutôt bonne, tant il peut y avoir de liens entre les volcans d’Auvergne et ceux du Japon. Mais ça se travaille. On est à peine là au niveau d’une cuisine de débutant sans l’ambition d’imprimer à son travail l’humilité nécessaire d’une émotion partagée. Évitez aussi d’y aller un jour où il fait chaud, l’absence de climatisation oblige à tout ouvrir et les places en terrasse (couverte) sont quasiment sur le trottoir d’une rue montante offrant au nez le parfum des pots d’échappements et à l’oreille le vacarme des bus et autres camion en peine.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

La Belle Meunière