Le 1050 à l'Hôtel de Russie
« La Russie au Mont Dore »
Y eut il des Russes jadis pour prendre les eaux au Mont-Dore? Mystère et boule de gomme. En tout les thermes rachetés par le groupe de la chaîne thermale du Soleil (les Guérard, d’Eugénie) ont gardé la folle allure Belle Epoque d’une basilique byzantine. Et, juste à côté, le petit hôtel de Russie a fait peau neuve.
Marie Berger et Pierre Grasset, sÅ“ur et frère, ont revu en halte de charme cette auberge ancienne et centrale. Ils reçoivent avec gentillesse, proposent le logement dans des chambres gaies et nourrissent gentiment dans une salle boisée façon chalet (le 1050). Tout n’est pas encore au point, ni rôdé. Mais la déco n’est pas sans charme, même si les cheminées sur écrans plats ne valent pas des vraies et si les serviettes en papier sont franchement laides.
Côté cuisine, le chef Nicolas Cavard qui a fait de grandes maisons sur la côte d’Azur (la Réserve à Beaulieu, le Grand Hôtel du Cap Ferrat) et à Courchevel (les Airelles) pratique un registre auvergnat malicieux. Pounti (un peu fade), soupe du jour (qui manquait de sel et de poivre hier soir), chou farci (exquis et tomaté en cocotte), pièce de bÅ“uf avec ses frites moelleuses, saucisse au vin rouge et aligot ou tarte aux myrtilles apaisent une grosse faim. Gentil service et quelques vins (blanc châteaugay, saint-pourçain rouge) qui ont l’accent du pays.
vraiment scandaleux nous avons mangé samedi soir au restaurant de l’hôtel donc au 1050, nous n’avons pas l’habitude de nous plaindre mais c’est vraiment prendre les clients pour des tiroirs caisse, 23 euros sans vin ni café pour manger la moitié d’un bol de soupe pompeusement appelé soupe du berger juste avec un peu de gruyère et un peu de pain en crouton, je vous dis pas le suprême de volaille escalope digne d’un leader price avec 3 cuillèrées à soupe de chou et 2 boules de glace….. 23 euros…. honteux….
Etant végétarienne j’ai demandé si on pouvait m’enlever l’escalope et bien non et me mettre un peu plus de chou non non plus…Nous ne reviendrons pas à l’hotel de Russie et encore moins à son restaurant…mais ils font leur beurre avec les curistes
Accueil agréable, cadre chaleureux avec ses boiseries, un chou farci et une saint nectairade mémorables. Une belle étape gastrnomique très sympathique.
Le Mont-Dore, mardi 8 juillet, 20h40, sortant d’une visite à ma très vieille maman, nous poussons la porte du 1050. La salle est vide aux trois quarts, mais  » on ne sert plus ! « . En pleine saison, qui n’est pas si longue au Mont-Dore, à cette heure somme toute pas très tardive, je suis franchement déçu ! Mercredi 9 juillet, toujours la pluie, plusieurs restaurants sont curieusement fermés. Il est 12h45, nouvelle tentative au 1050 malgré notre mauvaise expérience de la veille. La salle est presque pleine, mais nous serons  » servis « . L’Hôtel de Russie est  » partenaire du Meeting Musical des Monts Dore « . Nous déjeunons à côté d’un musicien à l’allure juvénile, sans doute le violoniste F.P. en conversation avec deux amies. Pour des habitués du Mont-Dore, nous sommes lassés des omniprésentes  » truffades  » et autres  » pommes de terre truffadées  » qui ne sont nulle part aussi bonnes qu’à la  » Ferme de l’Angle « , suivies de délicieux  » petits coeurs à la crème « . Mais revenons à la table du 1050 : si les escargots me semblent un peu fades, le chou farci est bon, quoiqu’un peu plus de chou semblerait mieux convenir ; et pourquoi pas des châtaignes comme ce fût le cas dans un autre  » bougnat  » du Mont-Dore il y a quelques années. Un Saint-Pouçain rouge accompagne agréablement. Bon, le 1050 est quand même une bonne table … mais pour les « couche-tôt » !