Au Soleil Levant
« Yasuaki, un nippon à Colmar: salut l’artiste! »
Au Soleil Levant, GP, Hui Ling, Yasuaki Sato © Maurice Rougemont
A Colmar, Yasuaki Sato est la valeur sûre nippone, le point de repère de la cuisine zen, le natif de Yokahama travaillant, avec discrétion, à faire connaître la cuisine du Japon. La maison se nomme le Soleil Levant, elle a été revue avec charme et discrétion, mais sans tapage (ce fut jadis un bistrot néo-1900 fameux de nuit nommé Garbo). Son épouse chinoise, Hui Ling, native de Mandchourie, accueille avec le sourire, explique les mets avec précision, apporte avec vivacité et faconde ce que Yasuaki mitonne avec science, doigté et promptitude.
Yasuaki Sato, qu’on connut jadis au Sakura Tei (le cerisier en japonais) au coeur de la Petite France strasbourgeoise travaille le sushi en finesse et fraîcheur. La découpe est fine, le dosage et la température, avec riz et wasabi, confine au bel art. Ce Samouraï du produit marin pratique la taille du poisson frais avec dextérité. Ses assortiments de sashimis, sushis, makis ou temakis, avec thon, saumon, dorade, crevettes, poulpe, anguille, en choix variés ou en grands bateaux valent la dégustation appliquée.
On goûte là le domono (poissons crus sur bol de riz vinaigré ou nature), les makimono (riz et poisson en feuille d’algue), mais aussi les gyoza (épatants raviolis grillés), le korokke (croquettes de légumes), la friture de tofu, les tempuras de crevettes et légumes, sans omettre les udon et soba (nouilles de sarrasin fines ou épaisses, servies froides ou chaudes), les délicieux et insolites beignets de maïs onctueux au lait (dits cream croquettes).
On n’omet pas les fines brochettes de viandes (yakitori), comme les salade de chou ou encore celle au poisson cru qui fait une belle entrée en liminaire. Ni les glaces maison, faites par Hui Ling, avec haricots rouges ou thé vert. Le menu dégustation dit « Shoka Dô », qui comprend six propositions, et se trouve tarifé 35 €, offre une belle invitation à découvrir cette gastronomie de charme, fine, légère, qui fait une pause bienvenue dans une riche tournée gourmande, entre caves, winstubs et autres joyeusetés régionales.
Christine Ferber, la reine des confitures de Niedermorschwihr, qui est une star au Japon, et Francis Staub, le financier gourmet, deux amis/habitués de la demeure, ont beaucoup fait pour la faire mieux connaître. Gageons qu’aujourd’hui, elle a pris de l’assurance. Et mérite, par elle même et pour elle même, la reconnaissance.
Nous sommes allés manger au soleil levant samedi soir. Un délice! Service impeccable! Les produits de très bonne qualité. Temps d’attente raisonnable. Nous avions réservé notre table et c’est ce qu’il fallait faire. La patronne nous a conseillé dans nos choix de menus et de boisson. Nous avons pris le menu dégustation accompagné d’un thé vert japonais, la combinaison parfaite. Nous reviendrons à coup sûr!
Bonjour, je me permets de mettre en lien ici pour vos lecteurs, un article plus actualisé d’un diner-express mais fort agréable, fait dans cette belle adresse, il y a quelques semaines.
http://secretsepicure.blogspot.fr/2012/05/au-soleil-levant-colmar-une-veritable.html
Bon appétit
nous avons dinné au soleil levant peu après son ouverture les suchis sachimi et les plats chauds étais bon, mais le service très très lent , nous y sommes retournés en 2011 l’impression de lenteur était la meme, les suchis moins bons et l’ambiance absente.
j’attend avec impatiente l’ouverture du restaurant grand rue
Interesses par ce restaurant japonais apres la lecture de votre article, M. Pudlowski, mon epouse et moi nous y sommes rendus hier, en ayant reserve prealablement.
Dommage qu’a partir de 13h00 de nombreuses preparations chaudes comme les pates n’etaient plus disponibles, ainsi que plusieurs plats de la carte. Dommage aussi que malgre une salle non remplie, la patronne n’etait pas suffisamment disponible pour le conseil (les explications sont indispensables pour comprendre les intitules) et pour la prise des commandes. Dommage encore qu’elle ait oublie de nous servir le riz (seul met chaud de mon dejeuner, qu’elle nous a vivement conseille pour accompagner nos choix et qu’elle a bien note a la fin de sa prise de commande), et ne revienne a notre table que bien apres que nous avons termine les plats servis. Heureusement qu’elle nous ait alors dit « Ah, c’est vrai, dans ce cas je ne le compterai pas sur l’addition ». Je lui ai explique que c’etait vous qui m’aviez conseille de dejeuner chez elle, par votre article enchanteur. Elle a alors passe un peu de temps a notre table et nous a offert une flute de cremant alsacien pour attenuer notre deception.
Dommage qu’a la recherche d’un restaurant original pour dejeuner tranquillement, nous ayons choisi celui-ci. La prochaine fois que nous nous rendrons a Colmar, nous tenterons de trouver une bonne table ailleurs.
Absolument d’accord avec cet article et le commentaire précédent. Rien ne me fâche plus que ceux, incultes, qui osent comparer la cuisine de Sato et celle d’autres » chefs » de restaurant dit japonais sur Colmar et qui croient pouvoir les déclarer égaux. Ici chaque bouchée est enchantement, les sushis et sashimis fondent en bouchent… Bref ce n’est pas seulement bon, c’est excellent, toujours juste et impeccable. Je suis transportée a chaque fois! D’ailleurs, a l’instant où je vous écris, je suis installée au soleil levant, et mes sushis viennent d’arriver… Je vous laisse, je ne peux les faire attendre!
Merci pour cet article, car ils en ont bien besoin. C’est un couple adorable qui a une main sur le cœur.
Ce restaurant est un véritable voyage dans la cuisine traditionnelle japonaise qui offre une carte variée et authentique.
Notons que ce restaurant a obtenu le label « cuisine japonaise authentique », et que c’est le seul restaurant à l’avoir obtenu en l’Alsace.
Je ne peux que conseiller ce restaurant, où il faut savoir prendre le temps, car chaque plat est préparé que lorsqu’on le commande par M.Sato lui même, seul dans sa cuisine.
Dégustationnement vôtre,
Sapho Tohya