La Merise
« Laubach : les délices de la Merise »
Ils sont les méconnus de l’Alsace du Nord, si riche en belles tables, de Lembach à Gundershoffen, d’Obersteinbach à Morsbronn. Dans une sorte de no man’s land campagnard avec ses deux maisons anciennes et reconstituées en plein champ, entre Pfaffenhoffen et Haguenau, Christelle et Cédric Deckert, qui ont œuvré au service de Cathy et Jean-Georges Klein, à l’Arnsbourg de Baerenthal, notamment au temps de leurs trois étoiles, ont créé leur propre univers. Certes, on ne se débarrasse comme ça d’une image et d’une identité qui collent à leur itinéraire de vie.
Les appellations de la carte (des « savoureux apéritifs » aux « petites gâteries de fin de repas« ) rappellent l’Arnsbourg dans ses jolis détours. Mais leur chemin se trace avec sobriété. Ainsi avec la cuiller de pommes de terre confite à l’huile d’olive, celle de tomate sur le même mode, le rouleau de printemps aux carottes émincées, comme la divine langoustine en carpaccio, avec sa crème au vinaigre de framboise et caviar osciètre de chez Kaviari (lointain remake d’un plat fameux d’Alain Passard, repris par Cathy Klein, ex stagiaire à l’Arpège).
On se fait plaisir encore avec le saint-pierre avec sa niçoise de légumes et son splendide bouillon de crevettes grises perlé à l’huile d’olive. Comme avec le rouget avec sa pomme de terre en fine purée, basilic et huile d’olive. Cette Alsace très méditerranéenne s’accompagne de jolis crus d’ici, choisis par le sommelier Joël Brendel, qu’on connut au Cheval Blanc de Lembach, comme le frais muscat Steinstuck 2018 de chez Muré à Rouffach, le pinot gris de Meyer-Fonné Kaefferkopf grand cru 2017 bien sec à Katzenthal, le riesling 2016 un peu perlant de Julien Boxler à Niedermorschwhir et le même cépage en Hengst grand cru 2014 élégant, riche et minéral signé Josmeyer à Wintzenheim.
On s’écarte un brin de la région avec la riche syrah de Pierre-Jean Villa en saint-joseph « Tildé » 2017, au fringant nez de violette et de mûre, histoire de s’harmoniser avec le filet de bœuf maturé aux champignons, avec son beurre à l’alsacienne et sa compotée d’échalotes au jus réduit. Les desserts valent l’applaudissement pour leur fraîcheur et leur légèreté, comme le feuilleté aux abricots avec sa crème vanillée et la jolie pinacolada en texture, très « Arnsbourg » d’esprit, mais très gourmande; Bref, voilà une perle à redécouvrir.
Connaissant l’envers du décor, je ne fréquente pas les gastros haut de gamme. Je préfère la cuisine italienne plus authentique, plus simple (dans le sens noble du terme), plus goûteuse. Donc je n’ai pas mangé à la Merise.
Mais en tant que riverain et, à l’instar d’autres concitoyens, je me demande comment ce gastro peut être viable avec si peu d’affluence ? Et d’autre part, alors qu’une solution judicieuse avait été proposée par la com-com, pourquoi l’avoir installé dans une localité sans substance touristique et patrimoniale, sous l’instigation du maire, sur des terres agricoles, en face d’installations sportives et associatives, les condamnant ainsi ? Ces deux types d’activité étant incompatibles. Constat avéré.
Mystères!
Super cuisine
Accueil très sympathique
Nous y retournons très souvent
Pour y avoir déjà mangé à plusieurs reprises pas de doute c’est une table où l’on fait bien de s’installer
À bientôt
belle grande table
Nous avons dîné et déjeuné plusieurs fois dans ce superbe restaurant et nous avons toujours été enchantés
La cuisine est de grande qualité le service irréprochable et l’endroit magnifique
Une belle adresse
Ns ns connaissons depuis longtemps….ns avons été ds les premiers à venir vs voir à Laubach et il y a 15jours …..émerveillée par la cadre mais aussi par l’évolution de votre cuisine …..parfait !ns avons fait un excellent repas …
Vs êtes sur la lancée des très très grands ….
Et surtout vs êtes tellement sympathiques…..
Ne changez rien !!!