Beau-Rivage Palace
« Lausanne : quel Beau-Rivage! »
Le plus bel hôtel du monde ? On l’a dit, on le redira, avec son air de palais double, inauguré en 1861, agrandi en 1908 d’un bâtiment baroque relié par une rotonde au bâtiment d’origine, ses grands salons aux fresques Louis XVIII, son spa Cinq monde, ses tables variées (le Café Beau Rivage, le japonais Miyako, la grande verrière abritant les petits déjeuners, la grande adresse doublement étoilée d’Anne-Sophie Pic), son armée de concierges fameux, bref, son air de palace rénové, à la fois historique et contemporain sous la gouverne de la fondation Sandoz, en font un lieu à part. La perle d’Ouchy, face au lac Léman, sa vue sur les Alpes, son grand parc, son cimetière pour chiens, ses hôtes illustres, dont Georges Simenon qui y séjourna un an, avant de se fixer définitivement à Lausanne.
Ce monument vaudois et international possède un vrai charme, à la fois intemporel, sobre et contemporain sous la houlette du décorateur spécialiste des palaces, Pierre-Yves Rochon, à qui on doit notamment le nouveau visage du Grand Hôtel du Cap Ferrat. A Lausanne, les teintes douces jouent avec les nuances du lac. Jaune, beige, orange : ces tons pastel s’harmonisent avec douceur avec les eaux moirées du Léman. Bref, on lutte ici avec efficacité contre le stress. Et le meilleur séjour d’après confinement est bien celui que proposent ce vrai/faux « château » hors norme. Avec son splendide Spa Cinq Mondes.
Quelques figures en sont les clés, de Florent le voiturier, lorrain d’origine, à Sylvie, le vibrante chef-concierge, sans omettre la directrice, genevoise d’origine, qu’on vit jadis à Bordeaux, au Grand Hôtel, Londres, au Connaught, Nathalie Seiler-Hayez qui contribue à donner à cette « maison idéale » son air de charme ineffable d’aujourd’hui et de toujours.