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Brèves de comptoir (suite et fin)

Article du 4 avril 2020

C’est le 4e et dernier – il nous le promet – tome des Brèves de Comptoir. Jean-Marie Gourio qui a entamé sa démarche – grappiller au vol des paroles en l’air dans les divers zincs de Paris – en 1985, est resté fidèle à son idée d’origine : les « brèves » ne sont forcément pas longues, même si elle en disent beaucoup sur l’atmosphère des cafés parisiens. Music-hall d’un soir, petit QG du matin ou de l’après midi, lieu de rencontres, carrefour d’amitié improvisée : le rade de coin de rue (même remplacé par les banques, comme le suggère une des remarques pertinentes du livre) perdure dans la bonne humeur. Paris change. Pas ses cafés, ni ses brèves de comptoir, ni ses comptoirs eux-mêmes. Ne cherchez pas ici l’aphorisme définitif, ni la phrase choisie. Tout se glisse ici à brûle pourpoint, comme un air de liberté à saisir.

Brèves de comptoir – tome 4 de Jean-Marie Gourio (Bouquins, Robert Laffont, 32 €, 1240 pages)

A propos de cet article

Publié le 4 avril 2020 par

Brèves de comptoir (suite et fin)” : 1 avis

  • Yannick

    Merci Gilles. Ces brèves, depuis leur création, sont pour moi un régal permanent. Que de talents cachés, d’Audiard de comptoirs, de Blondin de bistrots (plus facile !), d’artistes ignorés, de compteurs hors pair. Et merci à Jean Marie Gourio d’avoir été ce vecteur de transmission
    Lisez, relisez, re relisez, c’est la France

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