Moulin Rouge
« Paris 18e : les gourmandises du Moulin Rouge »
Retour au Moulin Rouge pour notre avocat gourmand et gourmet, Didier Chambeau. On l’écoute..
130 ans et pas une ride … Dans ce cadre à faire rêver les nostalgiques d’un siècle chargé d’histoire, on vient ici pour faire la fête, voir la fête et vivre la fête ! David Le Quellec, ancien du Taillevent, puis du Cinq, du temps de Legendre, avant de devenir le chef exécutif du Concorde Opéra, réalise ici une cuisine au cordeau pour les 500 couverts qui viennent dîner chaque soir avant le spectacle. Du menu Belle Epoque au menu Mistinguett en passant par celui de Toulouse Lautrec, la gastronomie est présente, symbole d’une cuisine bien parisienne.
Carte d’hiver ou d’été : le chef se renouvelle de saison en saison. Le pâté Pantin au gibier, foie gras de canard, truffes de Bourgogne avec une compotée d’oignon rouges au porto est un régal, mi bistrotier mi gastro. L’œuf parfait bio, cuit à basse température avec une brunoise de pomme Pompadour, dos de haddock fumé et sa tuile de riz soufflé est d’une saveur qui trouve ici son point d’équilibre. Le cœur de filet de bœuf snacké avec ses palets de pommes confite est parfait, tout autant que le pot au feu de filet de bœuf poché au bouillon truffé, un plat diablement savoureux, léger, et revisité avec succès. Voilà qui met la french cuisine à la hauteur du french cancan pour un dîner très parisien qui précède une fête très parisienne !
Les desserts faits maison sont de vraies gourmandises, succès praliné comme un rocher avec une mousse gianduja et des noisettes caramélisées, ou tarte soufflée au chocolat et citron cédrat confit maison avec sa glace au thym qui nous fait fondre de plaisir. On reste épaté par cette cuisine de qualité quand la brigade doit servir un si grand nombre de couverts avant le spectacle qui débute à 21 heures !
Si la salle est pleine chaque soir, c’est qu’on trouve ici non seulement du bon, mais du beau. Le spectacle qui suit rend hommage à la capitale, ce Paris authentique qui fait courir le monde entier. On ressort du Moulin avec de la musique plein la tête, des paillettes dans les yeux et le sentiment d’avoir vécu un moment de bonheur qu’on se plait à vouloir partager avec tous ceux qu’on aime. A vivre et à revivre sans modération : ça, c’est Paris !