Chez Delphine
« Paris 9e : d’Olympe à Delphine »
L’accueil © GP
Ce fut la Casa Miguel (le restaurant le moins cher de Paris, avec son menu à 5 francs), puis la Casa Olympe, durant une décennie, avec Olympe Versini qui lui donna ses lettres de noblesse gourmande, puis ses successeurs japonais. Il y eut encore le Muselet, puis chez Delphine, avec David Chelman, parti depuis reprendre le Coq Hardi de Bougival, qui dédia le lieu à son épouse. Hugues Barretieri, corse, comme son nom l’indique, jeune, dynamique, entreprenant, qui possède deux autres bistrots dans la proche rue Rougemont (le Bistrot Rougemont et Chez Gehu), a gardé l’enseigne et revitalisé le lieu.
Pâté en croûte © GP
Le cadre est celui d’un bistrot de quartier où l’on se sent vite comme chez soi. Le service est actif et entreprenant. Les vins ont de la tenue sur le mode bio (joli chinon « la cuisine de ma mère » de Nicolas Grosbois) et le petit menu à l’ardoise fait bon effet. Le style maison? Sage comme une image et tranquillement bourgeois. Ainsi, le pâté en croûte, les moelleux poireaux au tarama (mais qui pourraient se passer de leur jus de truffe), la terrine de campagne aux foies de volaille (un brin trop salée).
Filet de bar et sa purée de pommes de terre à l’huile d’olive ou pied de cochon farci © GP
En vedette, un superbe pressé de pied de porc désossé et reconstitué fait merveille. Mais aussi le bar de ligne, issu de la pêche du jour, bien escalopé, croustillant sur la peau et flanqué d’une jolie purée à l’huile d’olive, vaut également la halte. In fine, les profiteroles au chocolat maison et la brioche en pain perdu avec sa glace vanille et son coulis de caramel font des issues de choix.
Pain perdu © GP
Sur le papier l’offre était séduisante ( avec la collaboration avec les producteurs locaux et la fraîcheur des produits) et à la réservation on nous a garantit que l’esprit de Delphine était resté le même…
malheureusement, nous avons été très déçus tant par l’accueil, le service et les plats.
le restaurant était plein vendredi 12 novembre.Peut être ont ils été débordés avec seulement 2 personnes pour le service…
Toujours est il que 3 plats sur 6 sont arrivés froids, et qu’on nous les a resservis à peine tièdes après réclamation et une attente de plus de 15mn ( alors que nous avions déjà attendus 20mn les plats).
nous avons été déçus par les petites quantités ( la minceur de la tranche de pâté en croute au foie gras faisait de la peine et il n’y avait pas de verdure comme sur la photo ci-dessus,aucun accompagnement avec le bœuf Wellington à 32€, 3 salsifis de 5cm! avec le poisson et pas de crevettes grises… ) le tout à des prix élevés.
nous avions faim en sortant de table…
le service : le patron ne sait même pas servir le vin proprement ; la nappe blanche était maculée de gouttes de vin rouge.
le pompon : il a débarrassé la table au dessus des convives (comme à la maison) et en faisant tomber un os sur la manche de chemisier de l’un de nous, il s’est marré « ah pas de chance…mais pas grave car pas mal tombé! »
nous avons vraiment eu l’impression de l’embêter (il marmonnait derrière son comptoir juste devant nous, faisait claquer des ustensiles…
Contrariés, nous avons fait l’impasse sur les desserts et nous sommes partis sans avoir même reçu un mot d’excuse ni un geste commercial ni même un au revoir de la part du patron.
il aurait pourtant suffit d’un petit mot ou d’un café pour nous apaiser…
Nous sortons régulièrement au restaurant sur Paris et je n’ai jamais une telle légèreté et un patron aussi peu accueillant