La Fruitière Chamonix
« Chamonix : les plaisirs de la Fruitière »
La Fruitière ? On la connaît à Val d’Isère, où elle est le pendant gastronomique de la Folie Douce, près de l’arrivée du téléphérique de la Daille. A Chamonix, la Fruitière est le QG gourmand, presque secret du grand ensemble de la Folie Douce version hôtel qui s’est glissée dans le moule de l’ancien Club Méd’. Le lieu est fou, immense, gourmand, ayant conservé la structure d’un ancien palace. Et les offres de restauration sont multiples.
La Folie Douce, c’est, le soir, seulement, sous la houlette d’une équipe sérieuse drivée à demeure par le vétéran chamoniard Pierre Gay et le chef exécutif du groupe, Franck Mischler, que l’on connut jadis en Alsace, en héritier de grand talent, au Cheval Blanc de Lembach, une brasserie savoureuse et fort soignée. On y cultive les plaisirs canailles, la gourmandise tout azimut, terrienne ou marine, le classique comme le moderne et joue le jeu d’une gastronomie décomplexée.
Des exemples de ce qui se livre là , avec rigueur sous une apparente décontraction : le ceviche des montagnes relevé de betterave, le hareng à la crème comme dans une winstub d’Alsace, les belles huîtres de David Hervé l’as charentais du genre, le pâté en croûte de foie gras et de gibier, le rituel poulet aux écrevisses sur le mode rhônalpin, la joue de bÅ“uf longuement mijotée servie en cocotte Staub, le boudin aux pommes et aux airelles, sans omettre la splendide quenelle de brochet à la Nantua d’une onctuosité parfaite.
On y ajoute un registre de vins pas banal, souvent issus du Languedoc, comme ce blanc des côtes de Thongue, dit « pensée sauvage », issu de chardonnay, vinifié non sans douceur, aimable à l’apéro, plus des desserts, comme la pomme Tatin avec crème légère vanille, les citrons et clémentines aux copeaux de poivre Timut ou encore le « carrément chocolat ». A découvrir sans attendre…