Intercontinental Lyon- Hôtel Dieu

Cloître et clochers © GP

Un ancien hôpital, bâti, à fleur de Rhône, en 1741, par Jacques-Germain Soufflot, à qui on doit le Panthéon parisien, qui garde toute sa majesté : c’est une partie du nouvel Intercontinental de Lyon. Une partie seulement, disons un tiers, mais qui avec sa grande cour, son dôme immense, abritant un bar, sa table toute en longueur (« Epona »), son centre de séminaires et de congrès (« l’Académie »), ses grands grands salons, propices aux expositions de toutes sortes, on mobilier contemporain, mixe l’ancien et le moderne avec élégance.

Epona © GP

Un salon © GP

Il y a là 140 chambres, réparties sur trois étages, avec leur vaste hauteur de plafond, leur aspect fonctionnel (comme des douches préréglées), des espaces bureaux bien agencées, des têtes en tissus gris, le tout jouant le luxe sobre, humble, volontiers monacal. Le lieu débute. Le service prend le temps de se rôder de faire face au succès, de curiosité, d’abord, car il joue la nouveauté absolue. Et, tout à côté, une version moderne des halles de Lyon, un restaurant sous la houlette de Marcel Ravin, dont nous avons déjà parlé, dans l’ancien réfectoire, plus une cité internationale de la gastronomie, qui, semble-t-il, a un peu de mal à démarrer.

Une chambre © GP

Vue sur le Rhône © GP

Des tables, des cafés, des terrasses variées (Kabestan, Buddah Bar, Bistrot des Halles), jouxtent aussi des échoppes de vêtement et autre. Derrière cet hôtel avant-gardiste, avec son homme aux clés d’or fort aimable, le géant russe Artyom Osipov, sa souriante directrice néérlandaise, Madeljine Vervoodt, qu’on découvrit à l’ouverture de l’Intercontinental Marseille, son sous-directeur franco-écossais, l’efficace Chad Poirier, ce hôtel pas comme les autres se positionne avec élégance au coeur de l’Europe, dans cette capitale culturelle et gourmande qui se nomme Lyon.

Le Dôme © GP

Le bar © GP