Le Grill à l'Ecrin Blanc

L’équipe de salle autour de David Ayrault © GP

La botte pas si secrète que ça de l’Ecrin Blanc : son Grill amusant et frais, avec sa belle terrasse, sa déco ludique, sa vaste hauteur de plafond, son service prompt et vif et la cuisine sage et sûre de ce briscard de David Ayrault, charentais voyageur et expérimenté, qui joue là un registre joliment attrape-tout qui convient parfaitement au lieu dédié à l’après-ski.

Bortsch © GP

Ce quadra bourlingueur, qui a fait de belles maisons dans le monde entier (ainsi la Rive de l’Amstel à Amsterdam avec Edwin Kats, qui y eut deux étoiles, l’Astoria à St Pétersbourg, avec le groupe Rocco Forte) et a ouvert des tables en Russie pour Pierre Gagnaire et Hélène Darroze, travaille là des produits de belle qualité, produisant des plats à la mode, amusants, à la fois enracinés, mi-franchouillards, mi-exotiques, en tout cas fort bien venus.

Risotto aux truffes © GP

On aime ainsi le risotto à la truffe noire (tarifé ici avec mesure, 29 €, lors de notre passage, des prix bien moindres que ceux de Courchevel 1850), qui fournit l’occasion d’un joli service au guéridon, le crabe émietté en riche mayonnaise dit « Olivier » façon « salade russe« , le délicieux potage Parmentier poireaux/pomme de terre, le joli bortsch à la russe mêlant boeuf et betteraves, le pot au feu tendre de boeuf avec son os à moelle et ses légumes en pot, sans omettre les pâtes en folie, les pizzas au feu de bois (amusante pizza « montagnarde » avec fromage et jambon) et les grillades de bon ton.

Pot au feu et os à moelle © GP

On boit là-dessus la riante mondeuse du domaine de l’Idylle à Cruet de la famille Tioller, que l’on propose en demie bouteille, ce qui n’est pas si fréquent. En dessert, pain perdu et glace vanille ou/et « sundae » glacé au caramel valent l’applaudissement. Voilà, sous une haute façade intrigante, une bien jolie surprise.

Pain perdu © GP