Brasserie Victor Hugo

Le service © GP

Signée Nicolas Richard, issue de la deuxième génération des Aveyronnais magnats de la restauration des beaux quartiers (papa Jean règne sur Marius et Janette et son annexe,  le Bistrot de Marius, avenue George V, Francis à l’Alma, le Montaigne, ex Café des Théâtres, avenue Montaigne, Asia Kitchen ex T’u au quai d’Orsay et bien d’autres), cette neuve brasserie a du chic, de la patte du caractère.

Pâté en croûte © GP

Le décorateur Richard Lafond a signé une déco à l’ancienne pleine de chaleur. David Rathgeber, qu’on connaît à l’Assiette rue du Château a lancé une carte alléchante et rustico-raffinée qui donne envie de prendre pension. On peut venir dès potron-minet pour le petit déjeuner, squatter la terrasse d’angle toute la journée, choisir la pause douceur à l’heure du goûter ou encore venir ici pour de vrais plats sérieux et généreux.

Oeuf mayo © GP

Ce qui vous attend ? Du classique bien mis, pas toujours attendu (escargots aux lentilles et champignons de Paris), céder aux assiettes sérieuses et joliment mises. Oeuf mayo mimosa, issu de « poules de plein air », (superbe) pâté en croûte de volaille au foie gras, maquereau de ligne au vin blanc et ses pickles, saint-jacques d’Erquy à la grenobloise (aux câpres) présentées dans leurs coquilles ont de la tenue, de la gniaque, du peps.

Supions poélés, olives, risotto à l’encre de seiche © GP

On y ajoute quelques jolis vins de soif, comme le chiroubles de Dominique Piron (mais qu’on prenne garde à le servir frais et non chaud!). Plus des desserts bienvenus (crème caramel au beurre salé très gourmande, mousse chocolat régressive au Toblerone). On ajoute le service souriant et prompt (même s’il est long à démarrer), plus un café superbe. A réessayer très vite!

Mousse chocolat au Toblerone © GP