Chez Mô - Albert 1er
« Antibes : le beau jeu de Mô »
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Retour chez Mô pour Alain Angenost, notre correspondant de la Côte d’Azur. Les saveurs iodées sont toujours au rendez-vous…
Michael Mô ne triche pas ni avec lui-même ni avec sa clientèle. L’année 2019 l’a vu abattre les meilleures cartes pour que la satisfaction de celle-ci soit au top avec les travaux d’embellissement du restaurant, la poissonnerie « Chez Mô », l’épicerie fine italienne et la livraison à domicile. Ce représentant de la troisième génération d’une famille de restaurateurs, expert en produits de la mer, se veut intraitable quant à leur qualité et leur parfaite fraîcheur.
La queue des acheteurs devant sa poissonnerie pour commander les superbes plateaux de fruits de mer concoctés par le chef écailler Ludovic Krukoff est incessante. De même, son restaurant Albert 1er ne désemplit pas au déjeuner comme au dîner, et l’on peut y voir défiler un panel de toutes générations, des repas d’affaire aux familles qui réservent une salle entière. Tous apprécient son authenticité, son nouveau décor, ses assises confortables et son personnel attentif à l’optimisme aussi communicant que celui du patron.
Aux commandes des cuisines de cette brasserie « gastro-marine », le chef Cyrille Bénétière s’assure à fignoler sa terrine de de foie gras avec confiture de figues maison comme ses belles et goûteuses assiettes dont les saint-jacques snackées, riz noir « Venere » au mascarpone et aux courgettes façon risotto, les ravioles de Royans à la crème de truffes et au parmesan et les aiguillettes de saint-pierre façon bouillabaisse, pommes de terre écrasées et fenouil de la dernière carte automne-hiver.
Les allergiques aux produits marins pourront se satisfaire de tartare de bœuf sur mesure, souris d’agneau, rognons, magret de canard et même d’un joli choix de pâtes. Depuis 2018, l’arrivée à la japonaise des makis, sushis, sashimis, California Rolls, California Tiger, à consommer sur place ou à emporter, a été la grande nouveauté de la carte. Son assortiment « Tokyo », qui en est le condensé, a tout ce qu’il faut pour faire le bonheur des amateurs. Son restaurant n’est pas le mot de la faim, mais le début de bons repas en perspective après avoir laissé les soucis au vestiaire.