Les Hauts de Loire

Façade © GP

En lisière de Chaumont-sur-Loire, le plus champêtre, le civilisé, le plus discret et sans doute le plus séducteur des châteaux de la Loire, voilà un ancien pavillon de chasse de 1860 blotti dans son parc, avec ses grands arbres, sa verdure, ses étangs. La haute façade d’époque cache des chambres à l’ancienne au charme intact, une belle et grande table, des salons patinés et boisés, et s’additionne d’un spa labellisé Clarins dans une annexe toute proche.

Salle à, manger © GP

Un salon © GP

Coin cheminée © GP

Il y a le Bistrot, qui vaut le déplacement, tout à côté, la cuisine sous la conduite de l’expert Rémy Giraud, qui a donné se lettres de noblesses gourmandes au lieu et a su assurer sa succession, plus un service amical et complice. On a connu longtemps la famille Bonnigal qui a maintenu le niveau des prestations durant près d’un demi-siècle. Jean-Philippe Cartier, pdg du groupe H8,(le Mas de la Fouque en Camargue, le Vieux Castillon et la Maison d’Uzès dans le Gard, le Mont Blanc à Chamonix, le Mathis à Paris), relayé ici par son directeur Eric Hertz, veille le lieu avec soin.

Chambre © GP

Vue d’une chambre © GP

On visite les vignobles aux abords (touraine-mesland est l’appellation la plus proche), collectionne les châteaux royaux – outre le voisin Chaumont, Chambord, Cheverny, Blois et Chenonceaux ne sont guère loin – , mais le Gué-Péan, Fougères-sur-Bièvre valent aussi le détour, comme la proche abbaye de Pontlevoy. Reste que le lieu dans la quiétude de ses grands arbres et ses étangs méritent la pause pour lui-seul. Ah, un week-end à Onzain…

L’entrée du spa © GP