Le BistroT
« Le BistroT (Paris 14e): c’est tout mieux »
François Bassalert en son bistrot
Ce fut Natacha, un bistrot festif dans une rue tranquille mais riche d’histoire. Où passèrent, entre autres, Aragon, Maïakovski, Man Ray ou Picabia. Où Jean-Luc Godard tourna fin d’A bout de souffle (souvenez de la fin « Dégueulasse, qu’est ce qu’est dégueulasse? « , demande Jean Seberg à Jean-Paul Belmondo qui s’affale sur le pavé). La cave du restaurant rappelle d’ailleurs le premier succès godardien. François Bassalert, héritier de la dynastie corrézienne qui tint jadis la brasserie Thoumieux, rue St Dominique, l’a repris, nettoyé, éclairé.
Le lieu garde le charme années 20. Et les prix menus permettent de déjeuner et dîner sans risquer de mauvaise surprise. Le style ménager de bon ton sied au genre qui est celui de la demeure. Et nul ne se plaindra du marbré de poireaux, servi tiède, de la salade de tomate coeur de bœuf, du poisson au gré de l’arrivage (maigre bien escalopé, mais attention au coup de sel en trop, saumon en brochette), escorté de légumes frais et jolie purée.
Marbré tiède de poireau
Il y a aussi le poulet rôti avec ses frites, le risotto primavera, parfaitement cuit (ferme) avec ses légumes du moment, sa tuile de parmesan, plus la délicieuse crème brûlée et les glaces comme celle (divine) au caramel au beurre salé. Chaque jour amène son plat, comme le parmentier du mardi et la brandade du vendredi. Le petit rosé de Provence des domaines du Lac se boit tout seul. Bref, voilà la bonne pioche montparnassienne à saisir.
Excellent bistro repris par 3 jeunes gens depuis la fin de l’année dernière .Le Chef Christophe cuisine des produits frais avec beaucoup de talent . Cuisses de grenouilles ,blanquette, thon,sole ou St Pierre ,sans oublier les desserts,sont un vrai régal
M. Pudlowski, Savez-vous si le Bistro T est fermé definitivement? J’y suis allé hier soir et il y avait un panneau sur la porte, mais je ne peux pas comprendre très bien le français, donc je ne suis pas sûr si je l’ai lit correctement.
Une jolie découverte mêlée à la tristesse d’apprendre que le jeune patron n’est plus parmi nous.Bon courage à ses proches pour poursuivre l’aventure : produits de qualité, générosité et authenticité sans basculer dans l’esbrouffe modeuse des néo bistrots, bravo !
Oui, vous avez raison pour l’adresse! Et aussi sur le fait que le nouveau Thoumieux ne ressemble guère à l’ancien. Mais Jean-François Piège et Thierry Costes, associés, y ont apporté leur touche de charme séductrice, chacun à sa manière. On peut aimer, raffoler, détester! C’est Paris…
Thoumieux n’était pas rue de grenelle, mais rue st Dominique. On regrette vraiment cette adresse, le nouveau thoumieux n’ a vraiment rien à voir avec l’ancien!! Heureusement que François Bassalert tente une nouvelle expérience, à priori réussie pour le moment
Absolument!
Est-ce que ce n’était pas aussi un temps le fameux « Natacha », célèbre aussi pour ses hâchis parmentier ?