Old Course Restaurant
« Mandelieu : la cuisine golfique de Bertrand Schmitt »
Golf et gastronomie : les deux « G » chers à notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost. Les voilà conjugués avec talent avec une de nos vieilles connaissances…
Le Golf Old Course de Cannes-Mandelieu est légendaire. Créé en 1891, à l’initiative du Grand-Duc Michel de Russie membre de la dynastie des Romanov, la noblesse amie fut vite conquise par ce premier golf méditerranéen, acquis depuis 1997 par la famille Camerini. Les plus grandes compétitions se déroulent annuellement dans ce beau domaine, riche en surprises, qui attire nombre de passionnés avec ses trois parcours en bord de mer entre mimosas et arbres centenaires.
Tout est fait pour le bien-être d’une clientèle exigeante, à commencer par le restaurant dont la spacieuse terrasse domine le fairway du trou numéro dix-huit. Son directeur de salle Philippe Paul, une vingtaine d’années au service du golf, et Freddy Liot, un maître d’hôtel chevronné, passé par l’Auberge des Templiers aux Bézards dans le Loiret, en prennent bien soin. En cuisine, une vieille connaissance, avec le chef Bertrand Schmitt que nous connûmes au Majestic cannois, assure vite et bien.
Ce natif d’Alsace, qui avait lancé Le Tube dans le Carré d’Or à Cannes, doit sa formation au regretté Michel Berring, chez Anthon à Obersteinbach, qu’il avait ensuite suivi au double étoilé le Patin d’Or sis à l’ombre de la patinoire de Luxembourg. Avec son second, il régale ses hôtes en jouant tant le registre de la fraîcheur marine, tartare de saumon frais mariné au gingembre et avocat, filet de daurade snacké à l’unilatéral, écrasé de pommes de terre sauce vierge que les viandes de qualité.
On aime ainsi le filet de bœuf Simmental servi en « Rossini » avec son foie gras chaud et ses brisures de truffes. Sur la carte, on retrouve une entrée vive et fraîche, comme la salade d’artichaut et vieux parmesan, et parmi les plats historiques de la cuisine française qu’il aime à travailler, la langue de bœuf façon baeckeoffe, sauce charcutière et la « vraie » tarte Tatin, qui comporte 50 % de beurre et 50 % de sucre, tout simplement. Une formule « tee-time », une autre avec un buffet salé/sucré ou du snacking sont là pour les plus pressés.
Pour les gastronomes et les repas d’affaires, une table d’hôte intimiste au décor chaleureux baptisée « la Grange » jouxtant les cuisines leur est réservée. Au programme de cette fin d’année, un brunch dominical avec coupe de champagne à 59 € qui débute le 1er décembre et l’annonce des menus de fêtes du 25 décembre et du 1er janvier eux aussi à 59 €.