Saison
« Nice: Allez Kei! »
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De Nice, l’autre jour, j’ai oublié de vous signaler l’un des bons coûts du moment. Il est signé Keisuke Matsushima, qui possède, à son nom, la belle table étoilée que l’on sait, non loin de la promenade des Anglais (22 ter rue de France, tél. 04 93 82 26 06). Ce nippon vif, malicieux et trentenaire, conquis par la France, et formé chez les Pourcel à Montpellier, Marcon à St-Bonnet de Froid, Banzo à Aix, avait d’abord conquis les gourmets niçois exigeants dans sa table placard (Key Passion), avant de jouer la carte franco-japonaise à son nom.
Le voici faisant retour à ses sources, avec une déco sobre, une équipe de cuisine rodée, un service aux aguets, des menus pondérés, créant son bistrot de cuisine japonaise comme à Tokyo, quoique à sa façon méditerranéenne et finaude. Sashimi, carpaccio de poisson du jour (comme cette exquise daurade royale sauce aïoli), tempura de légumes et gambas, shogayaki (porc grillé au gingembre) ou encore soba (nouilles de sarrasin chaudes) sont légers comme une plume, vifs, frais, revigorants. Le personnel de salle est adorable et les prix raisonnables, eût égard à la qualité servie.
Bonjour,
Très bon restaurant, un de nos préférés. Ne trouvant pas sur votre site un endroit pour signaler un très, très bon restaurant, je profite de cet avis pour vous signaler un super resto à Roure, 80 km de Nice.
J’ai passé avec ma femme un superbe WE à Roure, dans l’auberge le Robur. Nous avions prévu de rester une nuit mais le dîner était si fabuleux que nous avons prolongé notre séjour d’une journée supplémentaire et ainsi profiter de cette merveilleuse cuisine que pratique ce chef dans un endroit de bout du monde.
Nous avons l’habitude de fréquenter aussi bien les grandes que les petites adresses, mais là j’ai fait un de mes meilleurs repas de l’année. Ce chef est un grand, très grand professionnel. Tout le repas était parfait, du début à la fin. Chaque met surprenait nos papilles.
Nous allons en moyenne une fois par semaine au restaurant.
Voici une liste de restaurants que nous avons fréquentés ces derniers dix mois au moins une fois.
Très satisfait : Anthon à Obersteinach, au Soldat de l’an Deux à Phalsbourg, chez Klein à l’Arnsbourg, Dimofsky à Woelfling, St Walfried à Sarreguemines, la Bonne Auberge à Stiring, Clos de Garenne à Saverne, au Kasbur à Monswiller, au Crocodile à Strasbourg, l’Auberge de l’Ill, Keisuke Matsushima à Nice, le 45 Grand Hotel et Mon Rêve de Gosse à Cannes. En Allemagne à Sarrebruck Gaestehaus Klaus Erfort, en Italie, Arnolfo à Colle di Val Pesa, Spurcacciun de l’hotel Mare à Savona, le Byblos à Ospedaletti, Enoteca Pinchiorri à Florence.
Satisfaisant mais ne retournons plus : Oger (Villa Archange, grande déception, le bistrot, rapport qualité prix était bon ce jour-là), l’Oasis à Mandelieu avec deux essais. Nous avons réglé des notes qui n’avaient aucun rapport avec ce qu’on avait dans l’assiette. Llorca nous a également déçus, une cuisine trop grasse.
Comme vous pouvez noter nous n’allons pas occasionnellement au restaurant, d’où notre énorme surprise de trouver à Roure un chef avec un tel talent. Je voudrais que votre guide porte aux louanges cet artiste.