Le choeur de la cathédrale © GP

« Bonne ville de France, vieille cité de l’Île-de-France, cité meurtrie, cité mutilée… ». C’est en ces termes que le Général de Gaulle salue Beauvais (devenue administrativement picarde) en août 1945. Le choeur de la ville a été presque entièrement détruit. Lui reste quelques édifices historiques, dont la belle cathédrale avec son choeur gothique le plus haut du monde (48,50 m.), son horloge astronomique, le curieux profil aussi que lui donne son absence de nef, mais encore ses vitraux, dont beaucoup de modernes.

Vitraux modernes © GP

On n’aurait garde d’oublier la maladrerie St Lazare des XIIe et XIIIe siècle, splendide exemple d’architecture hospitalière, l’église St Jean, mi-romane, mi-gothique, une rue avec quelques demeures à colombage, qui rend hommage à l’épopée de Jeanne Hachette, héroïne locale, qui permit aux habitants d’alors, au XVe siècle, de repousser les troupes de Charles le Téméraire. La statue de Jeanne la courageuse, sur la place qui lui est dédiée, fait face au noble hôtel de ville.

La place Jeanne Hachette © GP

On vient à Beauvais admirer ses beaux édifices religieux, ses pieux vestiges, ses immeubles de la reconstruction, mais encore sa galerie nationale de la tapisserie et son musée départemental de l’Oise, qui, dans le Palais épiscopal bâti à partir du XIIe siècle, abrite de précieuses collections (avec des oeuvres signées Ingres, Chasseriau, Flandrin, Corot, Dufy), le proche château de Troissereux et son parc, sans omettre ses verts villages à l’entour: Warluis ou Merlement. La vallée du Thérain sinue à l’alentour. On produit un cidre de qualité à Milly et Gerberoy sur ses hauteurs figure une sorte de capitale de l’Oise normande. Mais c’est déjà une autre histoire…

Le palais épiscopal © GP

Office de Tourisme du Beauvaisis, 1, rue de Beauregard, 60000 Beauvais. Tél. 03 44 15 30 30. www.beauvaistourisme.fr