Ma femme est formidable

Au rez-de-chaussée d’un immeuble, juste derrière la basilique, Michel Gire a créé cette table amusante en gris et rouge, avec son enseigne sibylline. Sa femme n’est pas en cuisine, contrairement à ce qu’on imagine (elle est institutrice mais l’encourage depuis des années). Le jeune Jean-Pierre Failleau, qui a travaillé au Royal-Evian et au voisin Prieuré, régale le petit monde d’habitués au gré d’ardoises amusantes et fraîches.

Beignets de poireaux au coulis de tomate et basilic, caviar d’aubergine aux pignons, jambon de Parme et tête de moine, épaule d’agneau confite à l’estragon et fondant au chocolat ou croustillant de fraises gariguettes avec sa crème au mascarpone se goûtent tout seuls. Michel, qui ne fait jamais une seule chose à la fois, tient aussi le Café d’à Côté, fort bien nommé, lui (au 6 de la même place), où il sert tapas et jambon pata negra ibérique.