Hôtel de la Vallée
« Dinard : exquise vallée ! »
On vous avait parlé de Gwendal Tanazacq, ancien de chez Tirel-Guérin à la Gouesnière, alors qu’il reprenait, avec son épouse Laetia, ex de Roellinger au Coquillage, ce bon hôtel de bord de mer, avec sa vue sur les bateaux et sa cale, près de la grande plage de l’Ecluse. Si Laetitia est désormais à l’accueil au « Paris-Brest », signé Le Christian Squer dans la gare de Rennes (on vous en parle vite) et du même propriétaire, Pierre Ruello, Gwendal, est lui-ici en salle comme en cuisine, et au service des vins, jouant l’homme-orchestre de bon aloi dans cette demeure dédiée aux vacances.
Les chambres sont toujours de bon confort avec leurs terrasses panoramiques et leurs aises. Mais la table mérite un coup de chapeau. Il y a les formules à bons prix, les poissons du jour, grillés, à la plancha ou cuits vapeur à votre convenance, servis avec l’accompagnement et la sauce de votre choix (beurre de la vallée, aux herbes, nature, pommes de terre écrasées, légumes de saison).
Le joli parmentier de tourteau et araignée servi avec son mesclun au balsamique blanc, le fringant bouillon thaï à la citronnelle, crevettes, coco, combawa, façon tom ga kaï, le filet de maquereau grillé au fenouil, fromage blanc fermier et bacon ou encore l’impeccable turbot grillé au beurre blanc flanqué de ses légumes du moment et d’une purée de brocolis sont cuits au petit point, mitonnés sans chichi, assaisonnés avec justesse.
La carte des vins est abondante dans tous les vignobles, et notamment côté Bourgogne ou Loire, ainsi, pour ce dernier côté, le riant bourgueil « Trinch » de Pierre et Catherine Breton ou le rare château Rougeard des Foucault en 2002 « les Poyeux ». Et côté desserts, les glaces et sorbets de Pôle Sud, la salade de fruits revue en « verger de saison » ou encore la délicieuse soupe de fraises de Bretagne présentée avec sa fine chantilly et ses amandes effilées, façon Melba, font tranquillement mouche. Voilà une bien jolie table.