Auberge la Meunière

Liza, Jean-Luc et Francesca Dumoulin © GP

Vous connaissez la maison, qui, depuis près de quatre décennies, enchante les marcheurs des Vosges, entre le Haut-Koenisgbourg et Rbeauvill. On séjourne là au calme et au vert. Et on goûte les mets concoctés par une jeune équipe sous la gouverne de Thomas Dumoulin, revenu de ses classes Haeberlin à l’Auberge de l’Ill, Nasti au Chambard, Bras à Laguiole, et qui a pris la place aux fourneaux de son père qui fut jadis stagiaire au Crillon et à la Tour d’Argent. Malgré ces références de haute volée, le registre maison est sage et se renouvelle chaque jour au gré des menus de saison ou/et du terroir.

Pastrèque et saumon fumé © GP

Pas de carte, mais des mets dans le vent du moment. Ainsi, l’été, la pastèque se marie au saumon fumé, le carpaccio de tomate à la mozzarella (Francesca, la maman, qui officie en salle avec sa fille Liza, ne renie pas ses origines ligures), le confit de canard à la purée de carottes, cerise locale et aux spaetzle très régionaux, comme la pièce de cochon ibérique en robe de tomate avec son aubergine grillée. Et, en dessert, le « comme un mojito », avec pêche émincée et pochée plus menthe, remplit bien son office.

Confit de canard, cerises, purée de carottes, spaetzle © GP

Il y a aussi le menu de terroir qui fête le munter en « bonbon », la choucroute garnie, plus la tulipe de sorbets. On n’oublie pas une carte des vins à tarif sage qui fait des incursions dans tous les vignobles, mais n’oublie pas les voisins immédiats, comme le joli pinot noir réserve de Georges Lorentz à Bergheim. Vive la Meunière!

Comme un mojito © GP