Le Médicis

Damien Garanger, Daphnée et Grégory Boussard © Maurice Rougemont

C’est le classique chic de la ville, avec sa salle à manger au kitsch années 1960 avec ses stucs colorés, ses tables bien mises, l’accueil en famille des Garanger-Boussard, la joliesse des menus pondéré – qui remplacent avantageusement la carte, enlève l’embarras du choix – , le service plein d’envolée, la cuisine juste et légère, maraîchère et poissonnière de Damien Garanger qui joue le produit de qualité avec maestria. En salle, sa sœur Daphnée (avec un e, svp) et son beau-frère Grégory Boussard sourient, conseillent, dissertent avec acuité.

Carpaccio de cabillaud/saint-pierre à la grenobloise© Maurice Rougemont

Un vouvray le Mont de chez Huet et un chinon le Clos des Maronniers accompagneront d’élégante façon le carpaccio de cabillaud aux petits légumes thaï, le joli saint-pierre à la grenobloise aux câpres, avec ses petits pois liés aux brocolis et à la carotte blanche crémeuse, le ris de veau meunière aux asperges et blanches au brie et ses morilles avec son jus à la diable. Le plateau de fromages n’oublient pas de faire honneur à la Loire dans ses grandes largeurs comme au Berry proche.

Ris de veau meunière/Meringues et chouquettes pralinées/tubos fraise, citron, gingembre © Maurice Rougemont

Les desserts (meringues et chouquettes pralinées avec glace mascarpone et billes craquantes ou « tubos » fraises, citron, gingembre avec son sorbet fraises) assurent avec finesse. Ajoutons qu’il y a là aussi quelques chambres coquettes pour l’étape d’un soir.