Château de la Gaude

Vue depuis le jardin à la française © GP

C’est un lieu d’exception, dans Aix, à sa porte, dans le quartier des Pinchinats, qui désignait jadis les ateliers de peignage au Moyen-Age et qu’habita la bourgeoisie aixoise,  un mas exemplaire, une bastide, un château, un décor de théâtre et de film qui inspira Yves Robert qui y imagina le château du notaire dans l’adaptation des mémoires de Marcel Pagnol, « Le Château de ma Mère ». Ce beau domaine vigneron de 25 ha de terrain dont 17 ha de « vignes en ville », a été remis à jour par le businessman gourmet Didier Blaise, qui lui a fait subir un joli brin de toilette.

Une chambre © GP

On aime le goût sobre et contemporain des chambres, la fonctionnalité des salles d’eau, les vues sur la campagne environnante et les beaux jardins à la française, dès que l’on ouvre les hautes fenêtres de cette demeure aristocratique du XVIIIe dont les parterres d’eau sont dressées en canal, où l’art contemporain est invité à donner un brin de gaieté au mur, comme au parc, ainsi avec ce grand requin en aluminium que l’on découvre d’une allée. Voilà un lieu neuf, comme une sorte de demeure provençale, belle, douce, idéale.

Salle à manger © GP

Il y a, bien sûr, la propriété viticole, ses 21 parcelles classées en AOC coteaux d’Aix-en-Provence (dont l’une dominant le paysage à 400 m. d’altitude), son encépagement en grenache, syrah, cinsault, cabernet-sauvignon, rolle, sémillon, grenache blanc ou clairette qui donnent naissance à des crus vifs et fruités, ses vendanges douces, ses rosés flatteurs, issus de pressurage direct. Et puis la grande table qu’administre Matthieu Dupuis-Baumal. On en parle vite.`

Matthieu Dupuis-Baumal et l’équipe © GP