La Pagode de Cos à la Réserve Paris
« Paris 8e : au patio côté Pagode »
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La Pagode de Cos ? Le deuxième restaurant de la Réserve, autant dire la table méconnue de ce lieu prestigieux, récemment classé au top de son registre de palace de charme, 1er à Paris, second en Europe, par la revue « Travel and Leisure« . On peut déjeuner ou dîner en terrasse l’été. Ou mieux : choisir le patio qui permet d’oublier Paris et de s’imaginer, dans une cour pavée et ombragée, quelque part à la campagne. Le chef Jérôme Banctel y joue une partition plus simple, ce qui ne veut pas dire simplette.
On se régale de fraîcheur de crabe à l’avocat, de coquillettes (maison), vinaigrées (un brin trop, mais bien bonnes quand même), aux girolles, de sardines marinées à l’huile d’olive, flanquées d’exquises petites tomates confies farcies à l’anchois, de thon au pesto de tomates et haricots et d’un riz safrané aux calamars, façon paella, qui constitue le morceau de bravoure de la maison.
Le service est jeune, vif, souriant, empressé. L’enthousiasme du directeur maison, Jean-Luc Naret, semble communicatif et les vins du patron, Michel Reybier, servis au verre (frais champagne Reybier, très blanc de blancs, séducteur Pagodes de Cos, second vin de Cos d’Estournel, majestueux saint-estèphe avec beaucoup de merlot, donc très « sur le fruit », riche et expressif, en 2002), choisis par le jeune sommelier Aurélien Gil-Artagnan, au fait de son sujet, assurent le bel ordinaire des déjeuners ici même.
La divine surprise maison à ne pas louper ? Des desserts d’exception, dignes de la table deux fois étoilée, sise à côté, comme ce millefeuille vanille, mascarpone et rhubarbe, flanquée de son sorbet fraise. Craquant!