Zen Garden
« Un jardin zen aux Champs (Paris 8e) »
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Je vous en ai parlé en octobre dernier. Le lieu vaut assurément la revoyure, offrant une alternative sérieuse aux cantines multi-ethniques des Champs, jouant la cuisine de la Chine dans toutes ses variantes. Fritures, aigre-doux, pâtes de riz, épices ou vapeur ramènent à Pékin, Shangaï, Sichuan ou Canton. Shing Min Chen, le patron, veille de loin sur la demeure, depuis son bastion baroque du 12e (le Lys d’Or). Un briscard de salle, le sage Daniel qu’on vit jadis chez Bofinger, a remis de l’ordre et du sourire dans le service.
Le cadre moderne sur deux étages, jouant le mode Fen Shui, un brin champêtre, mais sobre, plaît sans mal et les diverses formules sont bienvenues, évitant les mauvaises surprises, avec notamment des formules bon marché à midi. La soupe Zen aux légumes, avec son bouillon de volaille parfumé, fait la plus douce et la plus rassurante des entrées. Il y aussi l’assortiment de dim sum en six pièces fines, les rouleaux de printemps ou le tartare de thon rouge, pas très éthique, au gingembre.
Côté poissons, le bar à la vapeur sauce soja, le turbot sel et poivre servi avec son squelette frit qu’on peut manger avec les doigts ou la noisette de sole au wok sur le même mode. Le volte-face de thon à la mode de Shangaï ou encore les crevettes royales aux sésames noirs ont également belle mine. Un repas zen s’achève ici sur de la mangue mûre simplement tranchée dans l’assiette ou un frais sorbet à la mandarine des montagnes.