Le Florida
« Castera-Verduzan: changement d’ère chez les Ramounèda »
Chez les Ramounéda, la rénovation continue. Bernard, le père, présent dans la demeure depuis le 1er juillet 1968, qui avait repris le flambeau après sa grand-mère Angèle – elle créa la demeure en 1935 – a laissé de la demeure à son fils Baptiste, qui a travaillé dans la mode à Paris, chez Armani et chez Kenzo. Celui-ci a tout revisité côté « look », ajoutant quatre chambres d’hôtes, avec des clins d’oeil design ici et là, revoyant les deux salles à manger avec sobriété, des fauteuils en plexiglas, mais des tables bien nappées.
Aux fourneaux, le nouveau chef se nomme Marc Abramovici. Ce tarbais, passé en Espagne chez Santi Santamaria au El Raco de Can Fabes et chez Abac à Barcdelone, sans oublier Orsi à Lyon et Arrambide à Saint-Jean-Pied-dePort, a épousseté les classiques maison. Boudin snacké et mini pommes fruits, saumon glavlax et tartare d’huîtres, savoureux foie gras de canard cuit vapeur, condiment et consommé de garbure (le nouveau plat signature de la maison!), tendre pied de cochon farci Périgueux et ris de veau conjugué au présent et passé ne trahissent pas l’esprit de Bernard, natif de Bagnères-de-Bigorre, qui apprit le métier jadis à l’école hôtelière à Tarbes et travailla, trois ans, avec Jean-Louis Palladin, à la Taverne des Cordeliers de Condom.
In fine, le Paris-Brest « en légèreté », l’assiette de dégustation de chocolat noir à 70 à 80 % cacao ou le gâteau mousseux infiniment citron donnent envie de prendre pension. Le bonheur? Il est toujours à Castera-Verduzan!
Déjeuner en terrasse . Très bon menu du marché à 28€. Beaucoup de saveurs. Menu de la mer aussi très apprécié à 58. Vin sympathique à tard raisonnable. La terrasse est belle et agréable.
Très bonne adresse de bon goût.