Les Trois Marchands
« Cour-Cheverny : éternel Trois Marchands »
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La façade © GP
Un relais de poste, près de l’église de Cour-Cheverny, une façade qui a gardé le cachet ancien avec sa terrasse au soleil, l’intérieur boisé et cosy, prolongé d’une verrière, la clientèle d’habitués solognots qui viennent là goûter les plats d’éternité, comme les cuvées « Envolée » (en rouge) ou « François 1er » (en blanc) de l’AOC en direct du voisin domaine des Huards signé Michel Gendrier: voilà les Trois Marchands.
Le service de Marie-France © GP
La salle à manger © GP
Le lieu, fondé en 1860 par la famille Bricault, prolongé d’un hôtel moderne, avec ses chambres douillettes et pimpantes – les Trois Châteaux – , a été racheté il y a six ans par Véronique et Bernard Gattolliat. Il n’a pas changé de nature, même s’il s’est un brin mis au goût du jour, proposant, à côté des mets de tradition, le burger de charolais et les ravioli mezza luna.
Grenouilles persillées à la crème d’ail © GP
Lieu jaune au vin rouge © GP
Mais les gibiers en saison, les rillettes de sanglier, les grenouilles bien persillées avec leur crème d’ail, la belle tête de veau avec ses légumes du pot au feu, sa belle sauce gribiche, comme le velouté d’asperges froides et le lieu jaune avec sa sauce vin rouge, mitonnées avec soin par le chef Laurent Clavereau, qu’on vit jadis au proche château du Breuil, assurent avec sûreté.
Tête de veau en pot au feu © GP
Profiteroles au chocolat © GP
On ajoute les jolis desserts comme les « vraies » profiteroles au chocolat ou la salade de fruits, puis le service expert de Marie-France, 37 ans de maison, qui connaît tous les habitués par cœur, dont notre ami Perico Legasse, fan du lieu depuis des lustres. Voilà une maison de confiance. Coin-bistrot avec sa déco à l’ancienne et son bar genre café du village. L’hôtel est lui, affilié, à la chaîne les Collectionneurs.
Le bar © GP
Une chambre © GP
