JNcQUOI

La salle à manger © GP

JNcQUOI – Kekcekça? Comprendre : « je ne sais quoi« . A cette enseigne sibylline, un groupe portugais facétieux a créé une enseigne prisée de la Jet Set locale, avec son bar, sa cave, son magasin chic, son salon de forme et de beauté, sa table à la fois moderne et baroque. Il y a ce grand squelette de brontosaure – ou est-ce un cousin ? – qui trône au plafond, la cuisine apparente où s’affairent les jeunes chefs devant vous, les banquettes et recoins, l’accueil civilisé, la carte affriolante, ses produits de luxe, mais pas seulement.

Hot-dog de homard © GP

L’atmosphère est de bon ton, pleine de gaîté. La cave rutile, offre de grands crus de tous les pays en jéroboam (un château Margaux, un Sassicaïa), que l’on propose au verre (on vous suggère de signer le flacon « en souvenir » !). Aux fourneaux, un briscard du genre, Portugais, mais qui a travaillé en France, notamment au Méridien Maillot, avec Maurice Brazier, joue les maître-queux, à la fois de tradition et tendance.

Antonio Boia et le service du Sassicaia © GP

C’est le rond, rubicond et très professionnel Antonio Boïa qui veille aussi bien les jolis en-cas du bar (amusant hot dog de homard avec sa mayonnaise truffée), que les plats sérieux d’esprit lusitanien, comme le « cozidos » de poissons et coquillages ou le turbot frit avec sa panade de pain genre « açorda », autant que les pâtes aux gambas (et truffes), les fruits de mer en folie ou le steak au poivre. C’est drôle, savoureux, follement tendance et, bien sûr, dans le vent. Jolis cocktails en prime. Et desserts signés… Ladurée (dont l’Ispahan à la façon de Pierre Hermé) ! Bref, snob, mais malicieux …

Le bar © GP