Dallmayr
« Munich : tout un monde chez Dallmayr »
Cette grande maison qui date de 1700 symbolise parfaitement la gourmandise multiple de la ville, avec ses deux étages, ses comptoirs traiteur dédiés à la charcuterie, aux vins, aux crustacés, aux poissons, comme aux thés, aux cafés, aux épices, aux pains variés, et bien sûr aux pâtisseries, primeurs et autres.
On vient au premier étage pour la pause thé, le « café-kuchen », avec le gâteau au chocolat ou aux noix à l’autrichienne, le riche petit déjeuner, les repas simples du midi avec petites salades, soupes et boulettes (comme les « klopse » de Königsberg). En sachant que la maison se dédouble avec sa table deux étoiles, Alois, sous la houlette du jeune Christoph Kunz.
Ce wunder kind bavarois, notamment passé chez Joachim Wissler au Vendôme à Bergisch Gladbach et au Jules Verne du temps d’Alain Ducasse à Paris, y joue la cuisine « slash » à sa manière, entre rhubarbe, thé noir et kombu, mulet, vin jaune et lard, boeuf wagyu, curry vert et patate douce.