Bayerischer Hof
« Munich : le grand chic du Bayerischer Hof »
Louis Ier régnait en Bavière quand le Bayerischer Hof ouvre ses portes en 1841. Derrière sa façade de la reconstruction d’après guerre, cette institution, qui a vu passer, le gratin du monde entier, les gens des arts et de la politique, de la culture, des sports et du show business, de Sigmund Freud à Michaël Jackson, de Bing Crosby à Hilary Clinton, d’Helmut Lang à Karl Lagerfeld et de Kenzo Takada à Cassius Clay alias Mohammed Ali, garde son chic éternel, tout en se rénovant au fil des ans.
Des architectes et décorateurs, comme l’Anversois Axel Vervoodt et la parisienne Andrée Putman, lui ont donné une touche contemporaine et sobre. Ses 337 chambres et 74 suites ont ajouté au charme classique un air moderne. Mais les salons sont variés, ses tables nombreuses aussi, comme le Garden, en forme de jardin d’hiver, le Trader’s Vic aux accents polynésiens, l’Atelier, trois fois étoilé, dont on reparlera, sous la houlette de Jan Hartwig, le régional Palais Keller et la table aérée du Blue Spa Lounge & Terrasse avec son bar au dernier étage qui a vue sur les clochers de la proche Marienplatz et les toits de la ville. Voilà qui en fait un village en ville.
Rénovée sans heurts, au coeur des choses, ayant annexé son voisin de la Promenadeplatz, le Palais Mongelas, cette luxueuse demeure, membre éminemment des « Leading Hotels of The World », appartient toujours à la même famille, les Volkhardt, qui l’entretiennent comme un bijou. Un hôtel? Certes, mais d’abord le symbole d’une ville et de son « Land », la Bavière, dont il demeure la plus chic expression.