Lisez les Désemparés !
Un remède à la mélancolie ? Un potion magique contre la tentation du gouffre : la saine lecture des « Désemparés », ce déjà classique du désespoir littéraire signé Patrice Delbourg. Publié pour la première fois en 1996 au Castor Astral, ce bel ouvrage qui recense 53 portraits d’écrivains hors ligne, hors cadre, hors norme, de Cros à Hardellet, de Dadelsen à Revedy, de Bove à Gadenne et de Borne à Salabreuil, reparaît en poche. Format pratique, papier soyeux, lecture facile : ce missel de l’anti-suicide constitue la meilleure des antidotes au gris des jours. Même si le plus souvent les écrivains ici recensés ont plutôt assez mal terminé leur anti-plan de carrière. Poète éclectique, auteur d' »Un Certain Blatte » et du « Journal d’un Hypocondriaque », le sieur Delbourg a mis beaucoup de lui-même dans ce dictionnaire amoureux des désespérés. Le lire est une salve salubre contre le mépris et l’oubli auquel le destin a souvent voué ces solitaires en goguette.
Les Désemparés de Patrice Delbourg (le Castor Astral, Galaxie, 11,90 €, 306 Pages).
Mon vieux Gillou
Ces désemparés ne nous rajeunissent pas. Dadelsen et Robin sont toujours au rendez-vous. Et nous? Le temps nous grignote.
Désolé pour l’autre fois. Un déjeuner s’impose. On reprend rendez-vous? L’ami Jean-Claude L. voulait se joindre à nous. Bises.