Hôtel Lalique au Château Lafaurie-Peyraguey
« Bommes : séjour de rêve à Lafaurie-Peyraguey »
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Un château comme une forteresse du XIIIe, adoucie au XVIIe, avec ses remparts, ses créneaux, ses tours, ses vignes, son jardin, ses arbres : c’est Lafaurie-Peyraguey. Cru d’élite du Sauternais, voisin d’Yquem ou de Sigalas-Rabaud, ce beau domaine vigneron, propriété de Silvio Denz, pdg helvète mais cosmopolite de Lalique (il possède des domaines viticoles en Italie et en Espagne), a soigné ici ce bijou médiéval, un brin renaissance, devenu gentilhommière contemporaine.
Moins show room qu’à Wingen-sur-Moder, cet hôtel Lalique fait place aux créations de cristal entre poignées de lavabo ou doubles, miroirs et meubles, mais sans outrance. Tina Green et Pietro Mingarelli ont joué ici sur du velours, avec du chêne dépoli, des teintes claires ou foncé, des nuances lie de vin qui collent à la vigne. Celle-ci est d’ailleurs partout présente, dans les vues au dehors. Sur des deux étages, chambres et suites sont des havres.
Le spa n’est envisagé qu’en 2020. Pour l’heure, on vient pour la grande table signée Jérôme Schilling dont on va vite reparler, dans sa belle salle avec verrière, les salons cosys, le bar, où l’on sert le « sweetz » avec sauternes, zestes d’oranges et glaçons, la bibliothèque, mais aussi la proche chapelle avec son chai moderne, sa fameuse « barrique » en cristal Lalique, sa vinothèque qui permet de s’initier aux mystères et sortilèges du vin né de la pourriture noble, mais pas seulement. Etape hors norme et sereine, Relais & Châteaux tout neuf, ce château rêveur nouvelle vague va vite faire parler de lui.