Mayen de la Cure

Le chalet © GP

Attention, cure gourmande ! Un chemin de neige, pentu, mais sans difficulté, y mène les promeneurs qui y rejoignent les skieurs. Assurément, ce chalet délicieux est un p’tit bonheur: celui qu’offre Filippo Osterino, natif des Pouilles, et son équipe 100 % italienne à tous. La terrasse offre vue grand angle sur les montagnes valaisannes. Dans les assiettes, du simple et du frais sans causer la ruine. Même si l’on pousse à la conso côté vins.

Salade d’artichauts en coque de parmesan © GP

Mais si le primitivo des Pouilles est aux abonnés absents, le délicieux nero d’avola du la famille Chiaramonte en Sicile fait joliment l’affaire. Au programme, les artichauts crus dans leur craquante coque de parmesan, les orecchiette à la tomate au ragoût de saucisse et safran, les penne flambés à la vodka, crème et jambon ou encore la polenta gratinée au fromage d’alpage sont joliment réconfortants.

Polenta gratinée au fromage d’alpage © GP

On ajoute les spécialités valaisannes d’usage, comme la croûte au fromage, la viande séchée, la joue de boeuf et sa polenta ou encore la saucisse de veau grillée et ses frites. Il y a encore l’émincé de veau zurichoise aux röstis, le café glacé à la liégeoise ou, mieux, le café « Mayen » qui revoit l’Irish coffee à l’italienne, avec grappa. Voilà une demeure où l’on est aisément heureux.

Café Mayen © GP

L’accueil est, sans doute, un peu brut de décoffrage et le succès du lieu entraîne des embouteillages de service. Mais le bonheur est là comme un offrande. Attention, tout de même: on ne prend pas les cartes de crédit et seul le « cash » est admis! Qu’on se le dise.

L’arrivée © GP

La terrasse © GP