Le Farinet

Pasquale Palumbo et le service du vin © GP

La vraie nature du Farinet, brasserie à la façade 1900 avec sa tour et sa coupole, que nous évoquâmes à la réouverture sous l’égide des Taillens ? Italienne avec des airs du Sud venus de la côte amalfitaines d’où est originaire Pasquale Palumbo, le beau-frère de Nicolas Taillens, qui veille sur la carte avec ardeur.

Thon en croûte de pistache © GP

Au menu, des choses bonnes, fines, amusantes et transalpines, comme la friture de courgettes, l’aubergine parmigiania, le thon rouge en croûte de pistache avec ses deux mayonnaises fantaisie, les spaghetti comme à Nerano, aux courgettes, flambées dans une fourme de parmesan au cognac, la tendre tagliata de boeuf à la roquette ou encore les succulents spaghetti « sciue sciue » (« vite vite ») à la napolitaine, avec tomate et basilic.

Spaghetti sciue sciue © GP

La carte des vins est abondante en jolies bouteilles italiennes à tous les prix (dont une bien honnête réserve Antinori), mais aussi bien en crus valaisans variés et tarifés sans méchanceté, comme l’exquise petite arvine Chai du Baron ou le riant pinot noir signé Pierre Robyr à Corin-de-la-Crête.

Service des spaghetti Nerano dans la fourme © GP

Les desserts sont un tantinet décevants, surtout si on songe que la maison appartient au meilleur artisan sucré de Crans. Rien de catastrophique, certes. Mais le tiramisu n’est guère crémeux et le  « délice au Baileys » que surmonte un marron glacé est un entremet un brin gélatineux. Brunch le dimanche. Et service non stop bien pratique.

Délice au Baileys et son marron glacé © GP